Dans la course au maintien, le patron, c'est le HAC !
"Ces victoires dans les confrontations directes sont les plus importantes". A l'heure de dresser le bilan de la phase aller et alors que le HAC avait engrangé 11 points sur 15 possibles face aux cinq derniers de la classe (le deuxième meilleur bilan de Ligue 1 en la matière), Mathieu Bodmer avait souligné l'importance de remporter les duels contre les concurrents dans la lutte pour le maintien. Ecoutant scrupuleusement leur directeur sportif, les « Ciel et Marine » ont attaqué les matches retour sur des bases identiques avec cette victoire convaincante aux dépens de Lyon (3-1). Sur un corner rentrant de Christopher Opéri peu après le quart d'heure de jeu, une tête de Gautier Lloris avait permis aux siens de rapidement prendre les devant (18') avant qu'Emmanuel Sabbi ne double la mise dès le retour des vestiaires (50') ; une deuxième réalisation havraise sur laquelle Saël Kumbedi a estimé être bousculé par l'attaquant américain. Entretemps, les Gones avaient vu rouge avec cette expulsion de Jack O'Brien pour une semelle quasi à hauteur du genou de Daler Kuziaev (28'). Une infériorité numérique qui ne les empêchait pas de relancer le suspense. Profitant à l'origine d'une terrible mésentente entre Arouna Sanganté et Etienne Youté, Alexandre Lacazette réduisait la marque (54'). Toutefois, le club doyen n'a pas douté longtemps. D'un bijou des 18 mètres de son pied gauche magique, Christopher Opéri - qui aurait pu être sanctionné d'un penalty en première mi-temps pour un tacle non maîtrisé sur Clinton Mata (16') - redonnait de l'air au club doyen. Alors qu'Arthur Desmas s'interposait sur un centre de Saël Kumbedi et sur un coup franc d'Alexandre Lacazette (73', 79'), Nabil Alioui (77') puis Antoine Joujou (83') manquaient de « tuer » définitivement tout suspense à cette rencontre. Sans conséquence, néanmoins, pour les Hacmen (11e) qui, avec ce nouveau succès au Stade Océane, s'éloignent un peu plus de la zone rouge avec six longueurs d'avance sur le barragiste (16e) ; une place occupée au soir de cette 18e journée par l'adversaire du soir.