Et si paradoxalement le HAC trouvait une lueur d'espoir dans cette nouvelle défaite à Rennes

Ils ont défendu, ils ont résisté, ils se sont battus avec leurs armes du moment mais ils ont tout de même craqué. Restant sur une série de cinq défaites consécutives, le HAC espérait retrouver un peu de confiance sur la pelouse du Roazhon Park. Paradoxalement, malgré ce nouveau revers (1-0), cet objectif est peut-être atteint. Car face à ce Stade Rennais lui aussi souffrant et à la recherche d'un succès depuis la mi-septembre, le club doyen peut éprouver des regrets. Il y avait largement la place de rapporter un point en Normandie. Alors, bien sûr, jusqu'à l'ouverture du score de Carlos Andrés Gomez (54'), sur une merveille de frappe enroulée, l'équipe de Didier Digard a beaucoup (trop) subi. Malgré une domination sans partage des Bretons pendant une heure (71% de possession, 15 tirs à un, 12 cornes à zéro), les « Ciel et Marine », organisés autour d'un bloc compact dans leurs 30 mètres, ont concédé extrêmement peu d'occasions franches en dépit de quelques points chauds sur les cages d'Arthur Desmas (18', 19', 48'). Et si à l'inverse, ils ne sont pas procurés de véritable opportunité, à l'exception de cette tête d'André Ayew (33'), avec plus de justesse technique et un soupçon de réussite supplémentaire, certains ballons auraient mérités d'être mieux exploités à l'image d'Ilyes Housni et Timothée Pembélé, actifs mais bien trop maladroits sur le front de l'attaque (51', 62', 66'). L'ex-défenseur du PSG qui a réclamé un penalty pour une obstruction supposée d'Adrien Truffert mais M. Batta n'a pas bronché (63'). Dommage que le banc havrais, avec les entrées d'Emmanuel Sabbi, Issa Soumaré et Loïc Nego, n'ait pas aussi apporté un second souffle à ce collectif. Désormais, tous les regards sont braqués vers la réception le week-end prochain de Montpellier, un concurrent direct dans la lutte pour le maintien.