"Le critère de la L2, je l'ai occulté"

Son arrivée au HAC

"La présence d'Oswald Tanchot a fait basculer ma décision"

"A tous les étages, j'ai vraiment senti un intérêt de la part du club. Au Havre, je retrouve un coach que j'ai déjà connu au Poirée (2013-2014) : Oswald Tanchot. Sa présence a fait basculer ma décision. Je connais l'homme, sa philosophie de jeu, ses intentions sur le terrain. J'étais dans une période où j'avais besoin de me sentir réinvesti dans un projet. Je voulais un épanouissement au quotidien. La Ligue 1 (Hervé Bazile a notamment été en contact avec Angers) ? Je n'avais pas envie d'être confronté de nouveau à un statut de doublure. Je restais sur deux saisons très moyennes avec le Stade Malherbe avec des performances irrégulières, avec pas mal de blessures. Le critère de la Ligue 2, je l'ai occulté".

Son statut

"Une attente particulière autour de moi"

"De par mon passé en Ligue 1 (93 matches), c'est vrai que j'arrive au Havre avec un statut différent. Je le ressens et je m'en aperçois. Il y a une attente particulière autour de moi. J'en suis conscient. Et c'est normal. Je suis aussi l'un des plus anciens. Dans l'équipe, la moyenne d'âge est très basse avec beaucoup de jeunes joueurs talentueux. Ça prouve que le temps passe (sourire). Maintenant, moi, je me concentre uniquement sur le terrain. Mon but, c'est de répondre présent sur le terrain".

Ses objectifs

"La montée en Ligue 1 ? Notre Saint Graal"

"Le Havre se trouve aux portes de la Ligue 1 depuis plusieurs années (en 2015, le HAC n'est pas monté pour un but avant d'échouer en barrages la saison dernière). Au regard de son recrutement, de ses investissements, de son stade, c'est tout à fait compréhensible que le club aspire à y accéder. C'est notre Saint Graal. Je pense qu'on a les qualités pour le faire".

Son passage au Stade Malherbe

"Un grand merci pour tout ce que le club m'a apporté"

"Je ne garde que du positif de mes quatre saisons à Caen. C'est l'équipe qui m'a permis d'évoluer en Ligue 1. J'ai pris énormément de plaisir à jouer pour le Stade Malherbe. Rien que d'en parler, ça me rend un peu nostalgique. Un grand merci pour tout ce que le club m'a apporté. A titre personnel, je me souviens de mon but au Parc des Princes (un coup franc direct dans les arrêts de jeu offrant le match nul au SMC, 2-2, le 14 février 2015). C'est quelque chose qui restera gravé à jamais. Sur un plan collectif, je retiens nos quatre maintiens. Tous ces moments de liesse entremêlés de soulagement, notamment ces deux dernières années. Ce dont je suis le plus fier, c'est d'être arrivé au club en Ligue 1 et de l'avoir laissé à ce niveau. On ne pourra pas me l'enlever. A Caen, j'ai également rencontré de très bonnes personnes avec qui je suis toujours en contact comme le kiné Tony Hubert ainsi que tous les joueurs. Quand j'ai signé au Havre, ils m'ont tous félicité. Je ne vais pas le cacher, je suis aussi très proche du président (Jean-François) Fortin. C'est un grand Monsieur".

Ses relations avec Patrice Garande

"Aucune animosité contre le coach"

"On ne va pas se mentir, il existait quelques désaccords avec le coach (Patrice) Garande ; ce qui a débouché sur ma mise à l'écart du groupe à la fin de la saison dernière. Maintenant, il faut remettre les choses dans leur contexte. Il y avait beaucoup de pression, d'enjeu. Parfois, dans le feu de l'action, on n'est pas toujours maîtres de nos actions. Lui comme moi, on n'a pas toujours eu les bons mots. Je n'oublie pas ce que Patrice Garande a fait pour moi. Il m'a fait confiance, il m'a fait jouer, il m'a lancé en Ligue 1. Je n'ai aucune animosité contre lui. Si demain, on est amenés à se revoir, on va se serrer la main avec un grand sourire".