Le HAC décroche un nul qui, psychologiquement, vaut une victoire

Le HAC ne pouvait plus mal commencer sa confrontation face au Stade Rennais. Malgré une entame équilibrée, ce sont les joueurs d’Habib Beye qui ont cueilli à froid les Normands en ouvrant la marque dès la 10’ par Breel Embolo. Malgré en une envie de réagir, les « Ciel et Marine » ne parvenaient pas à se créer de véritable occasion, sauf par Félix Mambimbi de la tête (17’). Par deux fois, Quentin Merlin inquiétait Mory Diaw (20’ et 23’). Sur cette deuxième tentative, Esteban Lepaul au rebond, envoyait le ballon au fond, mais voyait son but refusé par la VAR pour hors-jeu. Ce n’était que revanche pour l’ancien Angevin qui récupérait quelques instants plus tard un mauvais ballon de Loïc Nego, et s’en allait tromper le gardien havrais pour le 2-0 (29’). Trop timide, la réaction Havraise tardait à venir malgré une possession relativement équilibrée. Un penalty aurait dû être sifflé sur Issa Soumaré (34’) après une faute flagrante de Jérémy Jaquet. Mais ce n‘était que partie remise car le Rennais était de nouveau à la faute sur l'attaquant havrais. Ce dernier se faisait justice et réduisait la marque juste avant la pause (45’+1).

En seconde période, les Normands souhaitaient continuer sur leur lancée. Simon Ebonog n'était pas loin d'obtenir un nouveau coup de pied de réparation (47'), avant de voir sa frappe passer juste au-dessus du but de Brice Samba (49'). Les Bretons laissaient bizarrement le jeu aux Havrais, mais Mory Diaw devait quand même s'illustrer en repoussant un centre dangereux de Breel Embolo (59'). Dès lors, les joueurs de Didier Digard poussaient pour revenir à la marque. Après un décalage à gauche, Rassoul Ndiaye, voulant aller trop vite, ouvrait trop son pied et ratait le but de l'égalisation (67'). Une nouvelle fois rectifié par la VAR, Breel Embolo, parti seul dans le dos de la défense se voyait annuler le troisième but rennais (69'). Les entrées de Godson Kyeremeh, Yassine Kechta et Damian Pizzaro donnaient immédiatement un nouveau souffle et c'est Rassoul Nadiaye qui, à la réception d'un centre de l'ancien caennais, envoyait au fond une volée du droit pour signer l'égalisation havraise (79'). Si Le Havre n'a pu faire que mieux qu'un nul ce dimanche, il a montré une nouvelle fois une force de caractère déterminante face à une équipe taillée pour l'Europe.