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Le HAC n'a qu'une seule idée en tête

Après la fermeture de leur centre d'entraînement de Soquence, les Havrais ont été mis en congés pour une durée de deux semaines par leur direction. ©Damien Deslandes

Grâce à ce succès décroché aux dépens de Valenciennes, les Havrais se relancent complètement dans la course à la montée en Ligue 1. @Photo d'archives

Pour leur baptême du feu en D2 l'an passé, les Havraises ont frôle le coup parfait. Grâce notamment à une série de cinq victoires consécutives pour clôturer leur parcours, les coéquipières de Jesse Mc Donough ont bouclé leur exercice sur la deuxième marche du podium. Et si elles n'ont pas pu lutter avec le Stade de Reims pour l'accession (qui a fini avec 14 points d'avance sur son dauphin), c'est à cause "d'un début de championnat poussif", dixit Thierry Uvenard. Cette fois-ci, pas question de retard à l'allumage. Les « Ciel et Marine » n'en font aucun mystère : elles visent ouvertement la montée en D1. "C'était déjà plus ou moins notre ambition la saison dernière", lâche le coach normand.

Pour atteindre cet objectif, l'ancien joueur professionnel du HAC (216 matches sous le maillot havrais) a effectué un recrutement musclé. Malgré la perte principalement de Courtheney Brosnan (partie à West Ham en première division anglaise), "Bien sûr qu'on aurait aimé la garder car c'est une gardienne de top niveau", pas moins de huit jeunes femmes ont posé leurs valises du côté de La Cavée Verte (lire encadré ci-dessous) dont les Américaines Jaye Boissière et Kyra Carusa, championnes universitaires des Etats-Unis en 2017. "On devrait être plus solides", confesse-t-il.

L'heure des retrouvailles avec Nice

Un mercato offensif qui ne constituera pas un luxe au regard de la concurrence. Le redécoupage géographique des deux groupes* n'a pas forcément souri aux Hacwomen. "Avec sept équipes issues d'une structure professionnelle (sous-entendu masculine) contre quatre pour l'autre, notre poule est beaucoup plus difficile", analyse Thierry Uvenard. Difficile de lui donner tort puisque les Normandes retrouveront sur leur route Lille, reléguée de D1, Saint-Etienne, 2e la saison passée, Yzeure, 3e en 2018-2019 ou bien encore Grenoble qui avait presque tenu en échec Lyon en demi-finale de la Coupe de France en mars (éliminée 1-0 à la 94' !).

Toutefois, malgré ces nombreux adversaires, le HAC pourrait bien endosser la pancarte de favori. "Ça ne change pas grand-chose. Tout le monde connaît notre projet", ne se cache pas l'entraîneur des « Ciel et Marine ». Première étape, avec la réception du promu niçois. Une formation azuréenne rappelant quelques souvenirs (bons et mauvais) aux Havraises. En juin 2018, son équipe avait dominé le Gym lors des barrages d'accession en D2 (2-2, 2-1). Mais derrière, les dirigeants aiglons avaient posé des réserves concernant la qualification de huit joueuses américaines. S'en était suivie une bataille règlementaire devant les instances de la Fédération qui, après plusieurs semaines d'attente et de stress, avait finalement donné raison au HAC. Dimanche, c'est l'heure des retrouvailles.

*Traditionnellement, la D2 était composée de deux groupes avec une répartition Nord/Sud. Mais pour cet exercice 2019-2020, la FFF a procédé à un redécoupage avec une poule à l'ouest et une autre à l'est.

> D2F. J1 - Le Havre / Nice, dimanche 8 septembre à 15 heures au Stade Océane.

Les recrues du HAC

Constance Picaud (gardienne, 21 ans, La Roche-sur-Yon, D2)

Ariana Anastasiadis (Canadienne, gardienne, 18 ans, ANB Academy)

Kethna Louis (défenseure, 23 ans, Issy-les-Moulineaux, D2)

Laurene Tresfield (défenseure, 23 ans, Oklahoma State)

Sylia Koui (milieu, 27 ans, FC Rouen, D2)

Laura Rueda (milieu, 20 ans, La Roche-sur-Yon, D2)

Jaye Boissière (Américaine, attaquante, 23 ans, Stanford)

Kyra Carusa (Américaine, attaquante, 23 ans, Stanford).

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