Une semaine après sa victoire sur la pelouse du FC Nantes, le HAC avait l'occasion de réaliser une excellente opération dans l'optique de la lutte pour le maintien, en recevant un autre concurrent direct, Angers. Autant dire que la déception est grande pour les supporters « Ciel et Marine », que ce soit à la lecture du résultat qu'à travers l'analyse du contenu. D'ailleurs, ils l'ont fait savoir au coup de sifflet final avec cette bordée de sifflets. Car le moins que l'on puisse affirmer, c'est que le succès du SCO sur la pelouse du Stade Océane est tout sauf immérité (1-0). S'il a fallu attendre l'heure de jeu pour voir les visiteurs ouvrir le score (63'), les hommes de Didier Digard peuvent presque s'estimer miraculés, au regard du nombre d'opportunités que s'est procuré son adversaire, de ne pas être rentrés aux vestiaires à la pause avec, au moins, une longueur de retard. Arthur Desmas a pendant longtemps repoussé ce qui paraissait inévitable (7', 45'), secondé également sur certaines séquences par ses défenseurs à l'image de ce contre de Gautier Lloris sur Jim Allevinah (20'). L'ex-Niçois, qui en voulant sauver son camp sur une énième situation dangereuse angevine, aurait pu (dû) être sanctionné d'un penalty pour une faute de main (33'), mais l'arbitre, malgré l'intervention de la VAR, n'a rien sifflé. Du côté des locaux, qui rebasculent en position de barragiste (16e) avec cette défaite, pas grand-chose à signaler sur le plan offensif si ce n'est rien (une tentative cadrée). Pour couronner le tout, c'est un « gamin » de La Cavée Verte qui a crucifié le club doyen ; la seule réalisation de cette confrontation ayant été inscrite par Himad Abdelli ; un pur produit du centre de formation havrais qui n'a, d'ailleurs, pas souhaité fêter son but. Une après-midi vraiment cauchemardesque pour l'équipe de Didier Digard avec la blessure de son capitaine Josué Casimir (cheville) dans les dernières minutes ; une absence longue durée n'est pas à exclure.
