Le HAC récompensé de l'obstination de Rassoul Ndiaye

Une semaine après avoir ouvert son compteur victoire dans le « chaudron » stéphanois, le HAC a enchaîné sur ses terres en dominant l'AJA (3-1). Un succès dont l'un des principaux protagonistes est l'un des grands gagnants depuis la nomination de Didier Digard sur le banc havrais : Rassoul Ndiaye. Pourtant, on a bien cru à un moment que l'ex-Sochalien allait être le héros malheureux de cette confrontation. Tandis que le club doyen n'avait pas eu le temps de gamberger après l'ouverture du score auxerroise, sur ce coup excentré de Gaëtan Perrin (17'), avec cette égalisation contre son camp d'Elisha Owusu (23'), à la suite d'un excellent travail de Loïc Nego, le n°19 des « Ciel et Marine » aurait pu (dû) donner l'avantage aux siens en première mi-temps. Mais sur une offrande de ce diable d'Oussama Targhalline, Rassoul Ndiaye expédiait son tir dans les gradins du Stade Océane alors que les cages adverses étaient vides (38'). Dès le retour des vestiaires, le milieu récupérateur pensait bien s'être fait pardonner de son raté mais son but d'une frappe croisé imparable était refusé pour un hors-jeu au départ de l'action impossible à déceler à vitesse réelle (48'). Loin de se décourager, il tentait de nouveau sa chance. Et la troisième tentative se révélait être la bonne. Sur un centre déposé par la patte gauche de Christopher Opéri (un de plus), sa volée croisée du plat du pied terminait dans les filets de Donovan Léon (52'). Bien sûr, ces trois points ne sont pas à mettre uniquement au crédit de l'international sénégalais. Le collectif de Didier Digard peut aussi remercier Arthur Desmas impeccable devant Lassine Sinayoko sur l'une rares incursions dangereuses icaunaises (65') et regretter, dans le même temps, d'avoir attendu les arrêts de jeu pour se mettre définitivement à l'abri grâce à ce penalty d'Abdoulaye Touré (95') malgré une supériorité numérique tout au long de la seconde période après l'expulsion de Ki-Jana Hoever juste avant le repos (45'). Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, notamment par l'intermédiaire de Josué Casimir (74', 78', 85').