Pas de quoi gâcher le bonheur de se maintenir pour le HAC

Déjà assuré de se maintenir avant le coup d'envoi, le HAC avait à cœur de terminer sur une bonne note dans son Stade Océane qui affichait une nouvelle fois complet. Mais face à une formation marseillaise qui possédait encore un infime espoir de se qualifier pour une Coupe d'Europe, les « Ciel et Marine » n'avaient peut-être plus suffisamment d'essence dans le moteur pour accomplir un dernier effort (2-1). Si Arthur Desmas a pendant longtemps repoussé l'échéance (16', 56'), la défense locale a fini par céder devant ce diable de Pierre-Emerick Aubameyang (64'). Cette ouverture du score adverse a eu le mérite de réveiller le club doyen. Samuel Grandsir, tout juste entré sur le pré, et André Ayew se procurant deux énormes opportunités d'égaliser mais les deux attaquants havrais sont tombés sur un Pau Lopez des grands soirs (69', 74'). Les partenaires d'Arouna Sanganté avaient laissé passer leur chance. Quelques minutes plus tard, Michael Murillo avait scellé la victoire phocéenne d'une magnifique frappe du gauche de l'extérieur de la surface de réparation (77'). La réduction de la marque d'Emmanuel Bayo sur penalty, au bout des bouts des arrêts n'y changeant rien (97'). Une défaite qu'on a envie de qualifier d'anecdotique pour le HAC. Pour les hommes de Luka Elsner, le principal avait été déjà acquis avant cette confrontation. A partir de la mi-août, ils enchaîneront une deuxième saison consécutive en Ligue 1 ; une performance que le club havrais n'avait plus réalisé depuis un quart de siècle !