Yassine Kechta guide le HAC sur le chemin du maintien

Yassine Kechta n'est pas près d'oublier son premier doublé en Ligue 1 ! A vrai dire, il s'agit tout simplement de ses deux premiers buts à ce niveau. Tout d'abord sur la forme avec ces deux têtes, du haut de son 1,70 mètre, après autant de centres de Josué Casimir (24', 65') ; la première plongeante au ras du montant gauche d'Alaa Bellaarouch, la seconde en extension au deuxième poteau. Mais c'est surtout sur le fond puisque ces réalisations ont permis au HAC - qui ne s'était plus imposé depuis deux mois (2N-4D) - de dominer Strasbourg (3-1). Alors, bien sûr, entre les deux « coups de casque » du gamin de la Cavée Verte, quelques frissons ont parcouru le Stade Océane comme sur cette relance contrée d'Arthur Desmas (27'), cette frappe trop topée d'Emmanuel Emegha dégagée dans les 5,50 mètres par Yoann Salmier (28') ou sur cette tête quasi à bout portant de ce même Emmanuel Emegha repoussée par le gardien normand (58'). Et quand Frédéric Guilbert a réduit la marque à quatre minutes de la fin du temps réglementaire (86'), tout le peuple « Ciel et Marine » a retenu son souffle. Mais contrairement au week-end précédent où le club doyen avait concédé le match nul dans les arrêts de jeu au Parc des Princes (3-3), la bande à Luka Elsner a préservé son avance au tableau d'affichage, la bonifiant même à la 96' avec cette frappe croisée d'André Ayew. Trois points capitaux dans l'optique du maintien puisqu'avec six longueurs de plus par rapport au FC Lorient (17^e) et un goal-average largement favorable (-9 contre - 26) à deux journées de la fin, le HAC (remonté provisoirement au 14^e rang) est, au minimum, assuré de terminer en position de barragiste. Et en cas de faux pas du FC Metz (16^e) face à Rennes, ce samedi soir, il disposerait d'une marge de trois unités supplémentaires sur les « Grenats ».