Nat. 1
Retrouvez toute l’actualité de nos deux pensionnaires normands : l’US Avranches Mont-Saint-Michel et Quevilly-Rouen Métropole. Comptes rendus, résultats, interviews…
Ça n'en a pas le nom mais pourtant, ça y ressemble fortement. Politique d'horaires aménagés sur le plan scolaire, mise en place de formations professionnelles, création d'un réseau régional de clubs partenaires…, Quevilly-Rouen s'est doté des moyens pour fonctionner comme un centre de formation. Objectif : devenir la troisième place forte de Normandie derrière le Stade Malherbe et Le Havre. Bénéficiant du statut professionnel, au minimum, jusqu'à la saison prochaine, le club du président Michel Mallet nourrit l'ambition de lancer sa propre structure, agréée par la Fédération française, s'il remonte un jour en Ligue 2.
Construction d'un camp d'entraînement, installation de terrains synthétiques, réfection de la pelouse du stade René-Fenouillère…, l'US Avranches Mont-Saint-Michel s'apprête à lancer une série de travaux pour se doter d'infrastructures dignes d'un club professionnel. "On veut laisser un héritage pour les générations futures", souligne le président Gilbert Guérin.
Grâce à un doublé d'Edwin Maanane avant la pause et à un but de Youssef Maziz à une poignée de minutes de la fin, l'US Avranches s'est adjugée le derby normand ; la troisième victoire consécutive de la bande à Frédéric Reculeau qui prend légèrement ses distances avec la zone rouge (quatre points d'avance sur le premier relégable). Pour QRM, l'objectif de la montée en Ligue 2, avec ce nouveau revers à Diochon, s'éloigne encore un peu plus. L'équipe de Manu Da Costa, un entraîneur seinomarin expulsé dans les arrêts de jeu comme Stanislas Oliveira, compte désormais 11 longueurs de retard sur la troisième marche du podium.
En déplacement à Chambly, l'actuel troisième du classement, Quevilly-Rouen (5e) - qui possède huit points de retard sur la formation picarde - abat une carte importante dans la course à la montée en Ligue 2. Pour espérer recoller au podium, le club normand pourra notamment s'appuyer sur ses deux recrues du mercato hivernal : l'attaquant Bevic Moussiti-Oko et le milieu offensif Alexis Araujo. Deux renforts qui se sont rapidement adaptés à leur nouvel environnement.
Alors qu'ils ont largement maîtrisé les débats pendant une heure, les hommes de Manu Da Costa se sont inclinés dans les arrêts de jeu (1-2). La faute notamment à de trop nombreuses situations de faire le break gaspillées à l'image de ce penalty de Bevic Moussiti-Oko, pourtant auteur de l'ouverture du score (14'), repoussé par Théo Guivarch juste avant l'égalisation choletaise (67'). Avec cette défaite à Diochon, la première depuis début septembre, le club normand - rétrogradé à la 7e place - est repoussé à sept longueurs du podium.