Nat. 1
Retrouvez toute l’actualité de nos deux pensionnaires normands : l’US Avranches Mont-Saint-Michel et Quevilly-Rouen Métropole. Comptes rendus, résultats, interviews…
A un mois du coup d'envoi du championnat (le 2 août), l'US Avranches a repris le chemin de l'entraînement cette semaine avec dans ses rangs dix recrues. Pour la grande majorité d'entre eux, des jeunes joueurs qui évoluaient en N2 ou en N3, passés par des centres de formations d'équipes professionnelles. Reste à savoir si cela sera suffisant pour relever le défi du maintien.
Pendant sa préparation, l'US Avranches trouvera sur sa route Chelsea, le dernier vainqueur de la Ligue Europa. Ou plus exactement les remplaçants de l'équipe londonienne qui n'auront pas affronté Rennes la veille. Par ailleurs, le club du président Gilbert Guérin a enregistré ses premières recrues avec l'attaquant Hakim Naïm (Aubervilliers, N3), l'excentré Yassine Bahassa (Stade Bordelais, N2), le milieu Joël Saki (ex-Béziers, L2) sans compter le prêt de le défenseur Guillaume Buon (Brest, L2).
Alors que QRM a refermé son championnat de National 1, vendredi dernier, avec une victoire spectaculaire aux dépens de Laval (4-3), ses dirigeants planchent déjà sur la prochaine saison. Et pour l'entraîneur Manu Da Costa, dont le président Michel Mallet a assuré qu'il serait toujours en poste la saison prochaine (il est sous contrat jusqu'en 2020), le chantier prioritaire se porte sur l'animation offensive.
Vainqueur de la lanterne rouge drancéenne sans trembler grâce à deux buts inscrits en première période par Réda Rabeï et Youssouf Maziz, l'US Avranches a assuré son maintien à trois journées de la fin (2-0). Conséquence, le club manchois disputera une sixième année consécutive en National 1. Alors que son équipe pointe à la huitième place après ce succès en match en retard, le président Gilbert Guérin va pouvoir s'atteler à la préparation de la saison prochaine.
Ça n'en a pas le nom mais pourtant, ça y ressemble fortement. Politique d'horaires aménagés sur le plan scolaire, mise en place de formations professionnelles, création d'un réseau régional de clubs partenaires…, Quevilly-Rouen s'est doté des moyens pour fonctionner comme un centre de formation. Objectif : devenir la troisième place forte de Normandie derrière le Stade Malherbe et Le Havre. Bénéficiant du statut professionnel, au minimum, jusqu'à la saison prochaine, le club du président Michel Mallet nourrit l'ambition de lancer sa propre structure, agréée par la Fédération française, s'il remonte un jour en Ligue 2.
Construction d'un camp d'entraînement, installation de terrains synthétiques, réfection de la pelouse du stade René-Fenouillère…, l'US Avranches Mont-Saint-Michel s'apprête à lancer une série de travaux pour se doter d'infrastructures dignes d'un club professionnel. "On veut laisser un héritage pour les générations futures", souligne le président Gilbert Guérin.