Nat. 2
Retrouvez toute l’actualité de nos pensionnaires normands : l’US Granville, le FC Rouen et la réserve du SM Caen. Comptes rendus, résultats, interviews…
Depuis samedi, les clubs de l'agglomération rouennaise doivent composer avec le couvre-feu instauré par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19. Entraînements avancés et raccourcis, matches reprogrammés, planning de l'occupation des terrains à revoir... Un sacré casse-tête (supplémentaire) pour les dirigeants. Exemple avec Yves Duval, le président du SC Petit-Couronne.
Victime d’une grave blessure au genou en novembre 2019, le joueur du FC Rouen Omar Berrezkami a opéré un retour remarqué sur les terrains de National 2 le mois dernier. Alors que son équipe tentera de s’imposer contre la réserve guingampaise ce samedi, le milieu de terrain savoure sa reprise mais garde en mémoire les épreuves toujours pleines d’enseignements qu’il a dû affronter ces derniers mois.
Arrivé sur le banc du FC Flers (R1) voilà quelques semaines, Tony Rouillon nourrit de grands espoirs avec le club ornais. Au 4e tour de la Coupe de France ce samedi, l'ancien Versonnais va toutefois connaître un moment d'émotion particulier puisqu'il défiera l'US Granville (N2), club où il officiait la saison passée en tant qu'entraîneur-adjoint et qu'il a quitté au printemps. Forcément spécial.
Alors que la Métropole de Rouen a été placée en « Zone d'alerte renforcée » dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, la préfecture de Seine-Maritime a abaissé pour le moment la jauge à 1 000 spectateurs à Diochon et à Océane. D'ici son prochain match à domicile mi-octobre, le HAC espère que cette restriction sera levée. La situation sanitaire étant légèrement plus favorable dans le Calvados, le Stade Malherbe pourra, lui, toujours accueillir 5 000 personnes à d'Ornano samedi, pour la réception d'Amiens.
Opposées pour la première fois de leur histoire en National 2, l'US Granville et la réserve du Stade Malherbe vont se livrer un duel forcément particulier. Si chaque camp voudra âprement l'emporter, l'alchimie qui unit les deux clubs depuis de nombreuses saisons devrait faire de ce choc un match à part pour des raisons qui dépassent le simple cadre sportif.
En appliquant l'une de ses recettes favorites (intraitable défensivement, rigoureux tactiquement, dangereux sur coups de pied arrêtés), le FC Rouen a pendant très longtemps cru repartir de Venoix avec les trois points. Un but de Maël Haise (3'), consécutif à un corner de Baidy Sall, lui ayant donné rapidement l'avantage (3'). C'était sans compter sur ce petit bijou de Zeidane Inoussa dans les arrêts de jeu ; le milieu offensif suédois nettoyant la lucarne de Jonathan Monteiro d'une merveille de frappe enroulée (93'). Une égalisation logique au regard de la physionomie des débats ; les hommes de David Giguel se montrant moins à leur avantage au retour des vestiaires. Après avoir subi l'impact physique des « Diables Rouges » durant une demi-heure, la jeune classe malherbiste est parvenu à mettre en place son jeu collectif en confisquant le ballon. Elle peut même regretter d'avoir manqué de justesse dans le dernier geste.
Pour muscler une animation offensive un peu moribonde (avec seulement la huitième meilleure attaque de sa poule la saison dernière avec 23 réalisations en 20 journées), le FC Rouen s'est notamment attaché les services d'Arthur Dallois (25 ans), buteur prolifique sous le maillot virois (N3). Pour les supporters des « Diables Rouges », son ex-président Christophe Lécuyer ainsi que son ami et ancien partenaire Théo Burnouf font les présentations.
Au regard de son formidable parcours la saison dernière, tant en championnat qu'en Coupe de France, le FC Rouen est régulièrement cité parmi les favoris pour l'accession en N1. Mais alors que son effectif a pratiquement été renouvelé de 50%, le coach David Giguel, même s'il demeure toujours aussi ambitieux, en appelle à la prudence. D'ailleurs, la défaite d'entrée à Plabennec (1-0) résonne comme un avertissement.