Quevilly-Rouen
Retrouvez toute l’actualité de QRM : comptes rendus, résultats, interviews… Avec l'arrivée de Bruno Irles à la tête de l'équipe, un nouveau chapitre s'est ouvert du côté des « Rouge et Jaune ». Objectif ? Retrouver à moyen terme la Ligue 2. Une division fréquentée l'espace d'une seule saison, en 2017-2018.
Radio VFM et FOOT NORMAND s'associent cette saison pour le lancement d'une nouvelle émission : Le Débrief. Tous les lundis, sur Radio VFM et en podcast sur les réseaux sociaux de FOOT NORMAND, nous reviendrons sur toute l'actualité du football en Normandie : SM Caen, Le Havre AC, QRM, US Avranches, FC Rouen, US Granville, Coupe de France... Pour ce premier numéro, un invité exceptionnel en la personne d'Olivier Pickeu. Le début de saison, la situation économique du club mais aussi le prochain derby contre le HAC... Le président du Stade Malherbe a répondu à tous ces thèmes, et bien d'autres, durant l'entretien qu'il nous a accordé.
En engageant Duckens Nazon cet été, Quevilly-Rouen a fait plus que s’attacher les services d’un simple renfort offensif. Suivi par une très large communauté de fans, l’ex-attaquant de Laval - de retour après avoir été trois semaines sur le flanc à cause d'une blessure à l'épaule - possède une aura dont très peu de joueurs disposent, y compris au sein de l'élite. Star dans son pays, en Haïti, celui qu'on surnomme « The Duck » s’est également rapidement attiré la sympathie des suiveurs de QRM en réussissant des débuts tonitruants sous ses nouvelles couleurs avec un triplé en l’espace de 39’.
Pour leur troisième match en l'espace de neuf jours, les Havrais avaient visiblement les jambes lourdes. Si séduisants contre Toulouse il y a une semaine, les hommes de Paul Le Guen ont affiché un visage nettement plus poussif face au voisin de QRM dans une confrontation particulièrement hachée. Toutefois, cela ne les a pas empêché de s'imposer (1-0)... sur la plus courte des marges grâce au premier but sous le maillot « Ciel et Marine » de Pape Ibnou Ba (7'). Le premier succès depuis un mois du club doyen après trois nuls de rang. Conséquence, les coéquipiers de Victor Lekhal remontent à la huitième place à deux points du Top 5. Pour Quevilly-Rouen, c'est un « derby » à oublier. Privés de très nombreux éléments pour blessures ou suspensions (Romain Padovani, Damon Bansais, Duckens Nazon...), obligeant Bruno Irles à « bricoler » en attaque comme en défense, les « Rouge et Jaune » ont attendu les dix dernières minutes pour mettre le feu dans la surface de réparation adverse ; les entrants Cyril Zabou (83') puis Bridge Ndilu (89') se procurant (enfin) des opportunités dignes de ce nom mais à chaque fois Yahia Fofana s'est montré impeccable.
Contre une formation auxerroise invaincue à l'extérieur (2V-1N) et possédant la meilleure attaque du championnat, QRM est parvenu à préserver ses cages inviolées (0-0). Ayant parfaitement contenu les vélléités des Bourguignons pendant une heure ; seule une frappe d'Hamza Sakhi dès le retour des vestiaires (49') mettant à contribution Nicolas Lemaître, le collectif de Bruno Irles a paradoxalement plus souffert en supériorité numérique suite à l'expulsion de Birama Touré (57'). Alors que Gustavo Sangaré sauvait quasiment sur sa ligne une reprise de Quentin Bernard (67'), le portier local sortait le grand jeu, par deux fois, face à Gaëtan Charbonnier (75', 92'). Presque dommage que les « Rouge et Jaune » se soient réveillés un peu tard à l'image de ce centre-tir de Yassine Bahassa obligeant Donovan Léon à une horizontale (89'). Misant sur un football de transition, les partenaires d'Alassane Diaby ont manqué de justesse technique sur plusieurs situations pour pouvoir se montrer plus dangereux (20', 38', 79') à l'image de cette tentative de Cyril Zabou s'envolant dans les nuages de Diochon alors que la passe en retrait, pour un Bridge Ndilu démarqué, s'imposait peut-être (85').
Alors qu'il reste sur trois défaites consécutives avant la trêve internationale, QRM - en déplacement à Valenciennes - reprend le championnat avec bien plus d'arguments qu'au mois d'août, notamment sur le plan offensif. Pour Bruno Irles, l'heure des choix a enfin sonné.
Lanterne rouge après cinq matches au moment de l'arrêt de la saison de National 3 à l'automne dernier, la réserve de Quevilly-Rouen Métropole revient dans l'arène avec l'intention de faire mieux. Si l'objectif global reste de faire progresser le plus possible la jeunesse montante du club, le coach William Louiron, toujours en place, cherchera aussi à assurer la passerelle entre son groupe et l'équipe fanion. À ceci près qu'un gros détail a changé depuis octobre dernier : QRM n'est plus un club de National mais bel et bien de Ligue 2.
Après avoir laissé échapper le titre de champion de National la saison dernière en s'inclinant contre Bastia, QRM a de nouveau subi la loi du Sporting (2-0), qui a débloqué au passage son compteur victoire. Dans ce choc entre promus, les ex-Avranchinais ont fait mal aux hommes de Bruno Irles ; Maguette Diongue ouvrant la marque en première période (24') avant que Kévin Schur ne réalise le break à l'heure de jeu (60') ; une deuxième réalisation corse peut-être entachée d'une position de hors-jeu. A un quart d'heure de la fin, la réduction du score de Romain Padovani ; le capitaine des « Rouge et Jaune » se trouvant à la réception d'une frappe écrasée de Duckens Nazon (77'), a redonné de l'espoir à la poignée de supporters seinomarins. En vain. Dans une confrontation plombée par un déchet technique beaucoup trop important, le club du président Michel Mallet s'est montré trop imprécis à l'image de ces tentatives de Duckens Nazon (28', 87'), Manoubi Haddad (58') ou encore Cyril Zabou (72'). Alors que les « Rouge et Jaune » auraient pu s'inviter sur le podium s'ils avaient enchaîné un troisième succès consécutif, cette première défaite sonne comme un coup d'arrêt pour QRM.
Alors que la réception de Bastia a été reportée à mercredi prochain (18 août) en raison de cas de la Covid-19 au sein de l'effectif corse, QRM accueille Dijon samedi soir. Deux premiers matches « à domicile » délocaliser à d’Ornano à cause des travaux à Diochon. Un stade qui rappelle forcément de bons souvenirs aux supporters quevillais et au président Michel Mallet. En 2010 et 2012, le club normand avait vécu une partie de ses épopées en Coupe de France dans l’enceinte caennaise.