Abandonné par sa défense, le Stade Malherbe sauve miraculeusement un point contre QRM

« Le problème, ce n'est pas que Furlan, la preuve ». A travers cette banderole déployée en seconde période, le MNK a parfaitement résumé le sentiment qui entoure ce Stade Malherbe plus que jamais malade. Alors, oui, encore une fois, le club caennais a arraché un point en fin de match (3-3) ; en renard des surfaces, Mickaël Le Bihan poussant de la tête le cuir au fond des filets à la suite d'un ultime coup franc (96'), mais cette égalisation presque tombée du ciel, ne peut pas faire oublier la prestation insipide livrée par l'équipe de Patrice Sauvaget. D'ailleurs, si Sambou Soumano n'avait pas raté l'immanquable dans les arrêts de jeu, le SMC aurait enchaîné une septième défaite sur ses dix dernières sorties. Complètement abandonnée par sa défense, à l'image d'un Romain Thomas en perdition, même si aucun de ses coéquipiers n'est exempt de tout reproche, loin de là (que dire d'Ali Abdi et de Syam Ben Youssef), les locaux ont été renversés par QRM, 18^e au coup d'envoi ; les « Sang et Or » se nourrissant des nombreuses erreurs adverses pour prendre l'avantage à deux reprises au tableau d'affichage (2-1 puis 3-2). Pourtant, en ouvrant le score avec un peu de réussite avant le quart d'heure de jeu (12'), on a cru que Godson Kyeremeh avait placé le Stade Malherbe sur de bons rails. Mais en l'espace de trois minutes et de deux buts signés Logan Delaurier-Chaubet (20') et Garland Gbellé (22'), l'édifice « Rouge et Bleu » s'est écroulé tel un château de cartes. Juste avant le repos, Alexandre Mendy, en claquant sa dixième réalisation en 13 apparitions (43'), avait redonné espoir à des supporters pour une fois véhéments en tribunes ; ces derniers n'hésitant pas à réclamer la démission du président Olivier Pickeu. Mais au retour des vestiaires, les Caennais se sont de nouveau tirés une balle dans le pied ; Kalifa Coulibaly pensant pendant longtemps offrir trois points, qui auraient été complètement mérités, à Quevilly-Rouen (58').