Alors qu'on n'y croyait presque plus, Bilal Brahimi entretient la flamme des barrages pour Malherbe
Les 18 000 spectateurs de d'Ornano ont bien cru que le Stade Malherbe ne réussirait jamais à le remporter ce match. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir dominé son sujet (65,5% de possession, 572 passes à 298, 16 tirs à six). D'ailleurs, Laval a présenté un visage tellement défensif en terre normande qu'on peut se demander s'il avait compris qu'il lui fallait aussi une victoire pour optimiser ses chances d'accrocher le Top 5. Mais malgré l'activité du dynamiteur Godson Kyeremeh qui a donné le tournis à la défense adverse à de multiples reprises (12', 25', 48'), le club caennais s'est heurté pendant quasiment toute la rencontre à un mur mayennais ; un mur incarné par le gardien Mamadou Samassa, impérial devant Alexandre Mendy (41') et Amine Salama (45') en sortant vainqueur de ces deux face-à-face. Pire, les coéquipiers de Romain Thomas auraient pu tout perdre sur l'une des rares incursions des « Tangos » dans leur camp sans un Anthony Mandrea vigilant (36', 44') ou sur l'un de ces accrochages dans la surface de réparation où l'arrière-garde locale s'est souvent retrouvée à la limite (29', 77'). Et puis est intervenue cette 86' quand Tidiam Gomis, après avoir infligé un petit pont à Thibaut Vargas et un échange avec Mickaël Le Bihan, a décoché un tir à ras de terre que le gardien visiteur n'a pu que repousser sur Bilal Brahimi. Sur ce deuxième ballon, le Franco-marocain, souvent critiqué pour son manque d'efficacité, a ajusté une frappe croisée qui est venue mourir dans le petit filet opposé (1-0). Une véritable délivrance pour le peuple « Rouge et Bleu ». Avec ce succès, combiné aux défaites de Rodez et de Pau dans le même temps et en attendant le résultat du Paris FC qui joue, samedi, chez le leader auxerrois, le SMC (6e) revient respectivement à un et deux points de la 5e et de la 4e place à deux journées de la fin.
