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"Apporter une touche technique plus haut sur le terrain"

L'absence de Paul Baysse(1)

"Fred (Guilbert) est rapide, bon dans l'anticipation et il a un sacré jump"

"C'est un cas de figure qui nous est déjà arrivé(2). On dispose de plusieurs options pour le remplacer. On peut relancer Baïssama Sankoh ou Ismaël Diomandé à ce poste. Jo Gradit et Fred Guilbert peuvent aussi jouer dans l'axe. Fred l'a déjà fait (J6 et J7. contre Saint-Etienne et Montpellier). C'est important d'avoir un maximum de repères. Est-ce qu'il n'est pas handicapé par sa taille (1,78 m) pour évoluer en charnière centrale ? Ça ne fait pas vraiment partie de mes critères. Fred possède d'autres qualités. Il est rapide, bon dans l'anticipation et il a un sacré jump. J'ai vu des garçons plus grands que lui moins performants dans le jeu aérien. Regardez Claudio Beauvue. Il n'est pas très grand (1,74 m). Pourtant, il est excellent de la tête".

(1)En vertu d'un accord entre les deux clubs au moment de son prêt, il a été convenu que Paul Baysse n'affrontera pas les Girondins de Bordeaux avec lesquels il se trouve sous contrat jusqu'en 2022.

(2)Depuis son arrivée à la mi-août, Paul Baysse - titularisé à dix reprises en 11 matches - n'a manqué qu'une seule journée (le déplacement à Dijon) pour cause de suspension.

Le debrief de la défaite à d'Ornano contre Rennes

"On a un problème mental. On souffre d'un déficit de confiance"

"On a revu le match avec plusieurs coaches et les joueurs. Avec le groupe, on a insisté sur le fait qu'on avait produit 35 très bonnes premières minutes. Mais on ne les a pas validées. On a raté quelque chose qu'on pensait avoir mis au fond (référence à l'improbable manqué de Casimir Ninga). Ça a révélé que depuis quelque temps, on a un problème mental. On souffre d'un déficit de confiance. Dès l'instant où ça ne se passe pas comme on l'a imaginé, on perd le fil de notre match. On traverse une période difficile. On ne peut pas le nier. L'intervention du président (Gilles Sergent) ? Elle a validé qu'on était tous soudés. C'est une grande force. On parle tous d'une même voix".

Quelles solutions pour sortir de cette spirale négative ?

"Le danger serait de rejeter la faute sur les autres"

"Est-ce qu'il faut hausser le ton ? Je ne pense pas que ça soit pertinent. Les garçons ne sont pas des tricheurs. On cherche tous des solutions : les joueurs, le staff, moi. Notre réflexion, elle est simple. Qu'est-ce que je peux apporter de plus à l'équipe pour qu'elle soit performante. Je me répète : il faut qu'on soit indulgents avec les autres et exigeants avec nous-mêmes. Quand on traverse un moment difficile comme celui-ci, le danger serait de rejeter la faute sur les autres : les défenseurs sur les attaquants et inversement, sur le gardien, les supporters, le président, les journalistes... Attention à ça. On peut tous tomber dans cet écueil, moi y compris. Car c'est une faiblesse humaine".

Une animation offensive en souffrance

"Si on ne marque pas, c'est peut-être parce qu'on est trop sécur"

"Je ne pense pas qu'il y ait d'un côté la défense et de l'autre l'attaque. Peut-être que j'ai tort, mais je ne vois pas le foot comme ça. C'est un ensemble, une animation. Si aujourd'hui, on est plus performants en défense (8e de ce classement spécifique avec 16 buts encaissés) et qu'on ne marque pas assez (16e avec 11 réalisations), c'est peut-être parce qu'on évolue un peu trop bas. On est trop sécur... On doit trouver un équilibre pour rapprocher nos attaquants du but adverse tout en gardant cette assise défensive. Je veux apporter une touche technique plus haut sur le terrain. C'est une réflexion que j'ai depuis le début de saison. Ça ne concerne pas que Fayçal. C'est un bon joueur mais ce n'est pas le seul. On ne peut pas tout lui mettre dans le sac à dos. Notre recrutement nous offre d'autres possibilités. On doit trouver une alternative. Saîf Khaoui en fait partie".

Défense à cinq ? Véritable tentation ou coup de bluff

"On ne s'interdit rien"

"L'équipe a évolué avec cette tactique une bonne partie de la saison dernière. Les garçons y sont préparés. C'est une option qui s'offre à nous dès le coup d'envoi ou pour finir un match. De temps en temps, dans le rapport de force avec l'adversaire, on peut imposer quelque chose de différent. On l'a travaillé à l'entraînement comme d'autres systèmes. On ne s'interdit rien. En plus, c'est un schéma que j'apprécie. Je l'ai utilisé toute une saison avec l'un de mes anciens clubs. Bon, il y a assez longtemps maintenant. C'est un système qui requiert des joueurs avec des profils particuliers, que ce soient les pistons dans les couloirs, les trois défenseurs centraux mais aussi les milieux. Ils doivent être capables d'énormément courir. Il faut un coffre immense".

> L1. J13 - Bordeaux (11e) / SM Caen (16e), dimanche 11 novembre à 15 heures au Matmut Atlantique.

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