Après un 4e match sans succès, le Stade Malherbe continue son surplace

En ce soir d'automne, comme on n'en avait pas encore connu en Normandie, il fallait avoir une certaine foi en le Stade Malherbe pour braver la pluie battante et assister à cette rencontre de la 13^e journée de National. Car après trois matchs sans succès, l'obligation de l'emporter pour les Malherbistes face au Paris 13 Atletico se faisait sentir, sous peine de se voir imputer une petite crise d'automne. Privé de trois joueurs majeurs suspendus, Yann M'Vila, Yvann Botella et Maxime Etuin, Maxime d'Ornano avait donné les clés de l'entre jeu à un Didi Gaucho monté d'un cran et porteur du brassard, et faisait confiance de Belkacem Dali-Amar pour donner le tempo technique. Si le premier cité a mis du cœur à remporter des duels au physique et tenté d'impulser du jeu vers l'avant, l'autre s'est montré un peu plus discret malgré les kilomètres parcourus. Durant une première période peu prolifique en actions, les « Rouge et bleu » ont eu des opportunités par Adama Diakité (4'), Zoumana Bagbema (13') et Mohammed Hafid (34'). Mais c'est par son piston droit Ronny Labonne, de la tête, que le public de Michel-d'Ornano a failli voir l'ouverture du score juste avant la pause (44').

En seconde période, les Caennais montraient plus d’envie et jouaient plus haut. Armand Gnanduillet puis Adama Diakité s’illustraient (50’) alors que la pluie redoublait d’intensité. Belkacem Dali-Amar n’était pas loin de trouver la tête de Vinicius Gomes (62') juste avant que Paris ne réagisse par Ottman Dadoune d’une frappe très proche de la lucarne d’Anthony Mandréa (63’). Adama Diakité, certainement le Caennais le plus en vue sur le front de l’attaque, voyait sa frappe pleine axe repoussée par Moussa Sanou (67’). Ensuite, les Normands ont continué à pousser, mais les actions se sont faites moins franches. Et avec l’usure, le match s’est fait plus haché. Léo Milliner trouvait le petit filet dans les arrêts de jeu (90’+2) et Vinicius Gomes les gants du gardien parisien (90'+4). Si le score et le résultat peuvent s’avérer décevants sur le papier, tout n’est pas à jeter dans la prestation des hommes de Maxime d’Ornano. On a vu les attaquants se démener sur le front de l’attaque, tenter de prendre la profondeur, se montrer dangereux. On a vu des combinaisons et du jeu vers l’avant lancé par Didi Gaucho. Il n’a, comme trop souvent, manqué que l’efficacité dans le dernier geste ou la dernière passe. Et ça devient de plus en plus frustrant.