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"Beaucoup de clubs auraient explosé en plein vol"

Fabien Mercadal a une nouvelle fois pointé du doigt les commentaires de certains médias : "On veut se protéger de ces avis extérieurs qui sont faux, vraiment. On doit s'en protéger car ils sont polluants".

Fabien Mercadal a une nouvelle fois pointé du doigt les commentaires de certains médias : "On veut se protéger de ces avis extérieurs qui sont faux, vraiment. On doit s'en protéger car ils sont polluants".

La conférence après la défaite contre Monaco

"Prendre conscience de notre situation"

"Après la défaite samedi (1-0), j'étais très déçu. Mais c'est normal, non ? Après, il y a différentes stratégies. On peut mentir à tout le monde, dire que tout va bien. J'ai fait le choix d'appuyer sur cette déception pour faire prendre conscience de notre situation si ce n'était pas encore le cas pour certains. On se trouve en difficulté. On le sait. Une fois qu'on a géré le côté émotionnel, il faut dresser le bon diagnostic. Il faut travailler sur les bons curseurs. Contre Monaco, on s'est créé quatre véritables occasions franches. On n'a pas su les convertir. Je revois celle de Yacine en fin de match dans les 5,50 mètres. On manque d'un peu de confiance. Il faut que ça tourne"

La spirale négative actuelle*

"Se protéger de ces avis extérieurs qui sont faux, vraiment"

"Je lis, j'écoute, j'entends. Il y a des avis qui divergent. Pour certains, on a été horribles. On veut se protéger de ces avis extérieurs qui sont faux, vraiment. On doit s'en protéger car ils sont polluants. On y croit, n'en déplaisent à certains. Je trouve qu'on n'était pas loin contre Monaco. Maintenant, ça fait plusieurs fois qu'on se retrouve dans cette situation. Si à chaque fois, on n'est pas loin, ça signifie qu'il nous manque quelque chose. Attention, car je connais certaines équipes qui n'ont pas été loin de toute la saison et à la fin, elles sont descendues. Je vous rappelle qu'on a pris 12 points et les six mois d'avant, l'équipe n'en avait remporté que 13 (14 en fait). Beaucoup de clubs auraient explosé en plein vol. Mais on est protégés par l'état d'esprit qui anime le groupe et le staff. On a un staff pour qui le football est une question de vie et de mort".

*Sur les six dernières journées, le Stade Malherbe a pris seulement deux points sur 18 possibles.

L'intégration de Fabrice Vandeputte dans le staff

"Je suis très proche de Fabrice en matière de football"

"Je suis très proche de Fabrice en matière de football. Son intégration dans le staff était dans les tuyaux depuis quelques temps mais on ne voulait pas déstabiliser le travail effectué en formation et en post-formation. Ça s'est fait de manière intelligente. Il faisait déjà parti un peu de notre staff. Il avait fait la préparation avec nous. Comme avec d'autres éducateurs du centre, on échangeait. Pour l'organisation des séances, il nous manquait quelqu'un. Comme on a un groupe conséquent en quantité, l'arrivée de Fabrice va nous permettre de mieux travailler au niveau de l'individualisation des entraînements. Pour les matches, la quantité ne doit pas nuire à l'organisation. Fabrice montera en tribunes en première période. Il nous apportera un regard différent avec un peu de recul. Il nous rejoindra sur le banc en deuxième mi-temps. Son arrivée va permettre à Michel (Audrain) avec l'aide d'Hervé (Sekli) de se concentrer sur les coups de pied arrêtés".

L'adversaire : Angers SCO

"Un club qui optimise son potentiel joueur"

"Décrire Angers comme une équipe physique qui met de l'impact serait réducteur. Souvent, on résume Angers à une équipe qui défend et qui est performante sur coups de pied arrêtés. Mais les coups de pied arrêtés, c'est du boulot. Avec ses moyens, ce club réalise du très bon travail avec un recrutement intelligent. Il optimise leur potentiel joueur. C'est grâce au travail du coach (Stéphane) Moulin et de son staff. Je crois savoir que Caen n'a jamais battu Angers depuis que les deux clubs sont remontés en Ligue 1 (1N-5D ces trois dernières saisons plus une élimination en Coupe de France en 2017). C'est un excellent challenge. On y va pour faire un exploit. La peur n'évite pas le danger. Aujourd'hui, on va à Angers plein d'espoirs".

Le rôle d'Enzo Crivelli

"Enzo a ce côté instinctif qu'il ne faut surtout pas lui enlever"

"On sait que chez nous, l'attaquant doit se montrer performant sur les deux-trois situations qu'il obtient. On travaille pour qu'Enzo soit mieux alimenter. Maintenant, il ne faut pas que notre attaque dépende de lui*. Dans notre animation, d'autres joueurs doivent se mettre en valeur. On l'oublie parfois, mais Enzo est un jeune joueur (23 ans). Il possède une belle marge de progression. On a l'impression parfois qu'il fait n'importe quoi mais Enzo a ce côté instinctif qu'il ne faut surtout pas lui enlever. Contrairement à certains qui s'affolent, Enzo - malgré son âge - prend le recul nécessaire par rapport à notre situation au classement. Il n'a pas fait de prépa cet été à cause d'une blessure datant de la saison dernière (pubalgie) et d'un problème de santé (une méningite qui a nécessité une hospitalisation). Aujourd'hui, il est prêt à enchaîner les matches. Il faut souligner le travail du staff. On a beaucoup individualisé le travail pour qu'il rattrape son retard. J'aimerais qu'il marque le but de la victoire contre Angers".

*En 11 apparitions dont sept titularisations cette saison en Ligue 1 (607' de temps de jeu), Enzo Crivelli a frappé six fois, cadré à quatre reprises pour trois buts marqués.

> L1. J15 - Angers (14e) / SM Caen (17e), samedi 1er décembre à 20 heures au stade Raymond-Kopa.

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