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Fabrice Clément : "Notre objectif est de finir dans le Top 5"

Alors que le mercato ne ferme ses portes que le 2 septembre, il reste encore du travail pour le président Fabrice Clément et le directeur sportif Yohan Eudeline. Plusieurs départs sont notamment attendus.

Alors que le mercato ne ferme ses portes que le 2 septembre, il reste encore du travail pour le président Fabrice Clément et le directeur sportif Yohan Eudeline. Plusieurs départs sont notamment attendus.

Dans trois jours, le Stade Malherbe renouera avec le championnat direction Sochaux à l'occasion de la 1re journée de Ligue 2 (le 26 juillet à 20 heures). Après cinq saisons consécutives à l'échelon supérieur, le club normand, suite à sa relégation en mai, va de nouveau goûter aux joies des joutes de l'antichambre du football français. "On a hâte que la compétition arrive", reconnaît Fabrice Clément. Alors qu'il s'était montré relativement discret depuis sa prise de fonction concernant les ambitions de ce SMC version 2019-2020, le président caennais n'en fait plus un mystère. "Notre objectif est de finir dans le Top 5(1). On a la même idée depuis le départ. Aujourd'hui, on l'annonce car c'est la reprise du championnat".

"Notre projet, c'est de s'installer en Ligue 1. Du coup, ça paraît légitime d'avoir des ambitions"

Avant d'ajouter : "Notre projet à terme, c'est de s'installer en Ligue 1. Du coup, ça paraît assez légitime d'avoir des ambitions sportives assumées. Après, d'ici quelle échéance on va y parvenir". Certains sites de paris en ligne n'ont pas attendu les déclarations du dirigeant malherbiste pour affubler les coéquipiers d'Anthony Gonçalves de la pancarte de favori. "Comme avec Guingamp, on est descendus de Ligue 1, c'est légitime de l'extérieur qu'on nous cite parmi les favoris", souligne Fabrice Clément. "Je le comprends mais je ne partage pas cette analyse. Il ne faut pas oublier qu'on sort de trois saisons compliquées(2)".

Pour le président normand, des écuries comme Lens, Lorient, Troyes ou encore le Paris FC "possèdent beaucoup plus cette culture de la Ligue 2". "Ces clubs sont habitués à la baston pour monter. Ils se trouvent aussi sur une dynamique. La saison dernière, ils luttaient pour accéder en Ligue 1". Une méconnaissance de ce championnat qui explique en partie le recrutement de Rui Almeida comme coach(3). Toutefois, au regard de cette étiquette qui va coller aux basques du SMC, le dirigeant caennais prédit "un combat tous les week-ends". "On sera attendus partout. Si je prends l'exemple de notre prochain adversaire, Sochaux, il voudra nous taper. C'est peut-être même un élément de motivation pour lui". Premier élément de réponse vendredi soir.

(1)Si les deux premiers du championnat montent directement en L1, les équipes classées aux troisième, quatrième et cinquième places disputent les barrages d'accession.

(2)Avant d'être relégué en L2, le Stade Malherbe s'était sauvé deux fois lors de la dernière journée.

(3)Avant son arrivée à Caen, Rui Almeida a déjà exercé pendant deux saisons et demie en Ligue 2, au Red Star (août 2015-décembre 2016) et à Troyes (2018-2019).

D'ici au 3 septembre, l'effectif va encore bouger

Avec Anthony Weber, le Stade Malherbe a enregistré une sixième recrue. Si un ou plusieurs renforts sont encore prévus notamment dans le secteur offensif, c'est surtout dans le sens des départs que des mouvements sont attendus. Alors qu'avec Hugo Vandermersch huit pensionnaires du centre de formation ont signé leur premier contrat « pro », tous ces joueurs ne défendront pas le maillot « Rouge et Bleu » cette saison. Certains font faire l'objet d'un prêt. "On va procéder au cas par cas. Ce sont des discussions que nous menons avec Yohan (Eudeline, le directeur sportif) et le staff. Tout dépend du poste, du profil, de la marge de progression", détaille Fabrice Clément. Mais les plus jeunes membres de l'effectif ne sont pas les seuls qui pourraient quitter la Normandie.

Au-delà du cas Fayçal Fajr qui n'a pas caché sa volonté d'aller voir ailleurs, de nombreux autres éléments font l'objet de convoitise : de Brice Samba à Enzo Crivelli en passant par Jonathan Gradit ou bien Casimir Ninga. Surtout que le mercato est encore très (trop) long puisqu'il ne ferme ses portes que le 2 septembre. Pour ces joueurs, une deuxième vague de sollicitations est, d'ailleurs, à craindre dans l'ultime ligne droite du marché. "On sait très bien qu'on peut être attaqués par quelques équipes de Ligue 1 qui n'auraient pas été performantes dans les premières journées (la L1 débute le 9 août)", est parfaitement conscient le président caennais. "Maintenant, on sait le groupe qu'on veut construire et quand on y sera parvenus, ça sera fermé à double tour, peu importe si le mercato n'est pas terminé".

*Après avoir été éliminé en 1/8e de finale de la CAN avec le Maroc, Fayçal Fajr doit reprendre l'entraînement le 5 août.

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