Grâce notamment à Alexandre Mendy (encore et toujours), le Stade Malherbe retrouve le sourire
Pour le Stade Malherbe, on pourrait presque résumer cette confrontation contre Bastia à une histoire de mains. Tout d'abord, celle de Quentin Lecœuche dans la surface de réparation caennaise juste avant la pause qui aurait certainement mérité un penalty en faveur du Sporting mais M. Taleb en a décidé autrement car difficile de croire qu'il ne l'a pas vu (43'). Puis celle Jocelyn Janneh, à une trentaine de mètres de ses cages, sifflée, cette fois-ci, par l'arbitre, qui semblait beaucoup plus anecdotique mais qui a finalement débouché sur le but du break pour les locaux ; le coup franc rentrant de Bilal Brahimi terminant sa course au fond des filets corses sans qu'aucun de ses coéquipiers ne touche le ballon malgré la présence de Romain Thomas et Kalifa Coulibaly (57'). Auparavant, le club normand avait pris les devants à la demi-heure de jeu par l'incontournable Alexandre Mendy. Sur un service de Mickaël Le Bihan, « l'Arbre », comme on le surnomme, avait ouvert le score d'une magnifique reprise de volée (31'), fêtant de la plus belle des manières son titre de meilleur goleador de l'histoire du SMC acquis cette semaine. Sous les yeux du précédent détenteur de ce record, Cyrille Watier, dans les tribunes de d'Ornano, le n°19 des « Rouge et Bleu » a porté son total à 71 réalisations ! Si elle a enchaîné un deuxième succès consécutif en l'espace de cinq jours (2-0), l'équipe de Nicolas Seube, qui a affiché des intentions bien plus positives par rapport à ses dernières sorties, fut tout de même loin de maîtriser son sujet de A à Z. Elle a concédé un grand nombre de situations dangereuses, notamment dans les 60 premières minutes (7', 33', 52'), bénéficiant sur quelques-unes d'entre elles du soupçon de réussite qui l'a fui parfois dans un passé récent à l'image de cette tentative de Lisandro Tramoni finissant sur le montant gauche droit d'un Yannis Clémentia tout heureux de récupérer le cuir entre ses gants (13'). Mais quand on se rappelle la piètre qualité de la prestation caennaise il y a une huit jours contre Troyes, personne ne fera la fine bouche à Malherbe.