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L2. J18 - SM Caen / Grenoble 0-1

Le Stade Malherbe a vécu une après-midi cauchemardesque

Quand on pense qu'il ne peut pas tomber plus bas, le Stade Malherbe continue de creuser sa tombe. Au rythme où il enchaîne les défaites ; la dernière en date contre une formation grenobloise qui n'a pourtant rien d'un foudre de guerre (1-0), difficile d'imaginer, à ce moment de la saison, une issue différente qu'une relégation en National pour le club normand (16e et en position de barragiste à désormais à six longueurs du premier non-relégable). Le choc psychologique, tant espéré par les dirigeants « Rouge et Bleu » avec le renvoi de Nicolas Seube et son remplacement par Bruno Baltazar, a fait pschitt. Pour ce SMC malade à un tel point qu'on se demande si une guérison est envisageable, le malaise est bien plus profond qu'une simple question de coach. Il suffit d'assister aux échanges, pour le moins musclés, entre les joueurs et certains membres du kop après le coup de sifflet final, au pied de la tribune Borrelli, pour s'en apercevoir. Les joueurs, justement, complètement fantomatiques sur la pelouse d'un d'Ornano qui prend des allures de cimetières, ne sont plus que les ombres d'eux-mêmes. Et il ne faut pas se mentir, c'est un miracle si la bande à Romain Thomas ne s'est inclinée que par un but d'écart. Alors que l'ensemble de la défense a été ridiculisée sur l'ouverture du score adverse dans les arrêts de la jeu de la première période, signée Théo Valls, elle peut remercier Anthony Mandrea sans qui l'addition aurait été bien plus lourde ; le gardien caennais ayant sauvé les siens à plusieurs reprises au retour des vestiaires (53', 76', 84'). Le pire, c'est que Malherbe, réduit à dix à l'heure de jeu puis à neuf dans les arrêts de jeu après les expulsions de Valentin Henry et Kalifa Coulibaly, aurait pu arracher l'égalisation sur cette frappe de Bilal Brahimi repoussée par Mamadou Diallo (83'). Mais très clairement, il ne méritait pas ce point. De toute façon, avec ce visage proposé, il ne mérite pas grand-chose...
Symbole d'un match où tout a échappé à ce Stade Malherbe en déliquescence, le carton rouge de Valentin Henry à la 60' ; la latéral droit ayant été sanctionné pour un geste d'antijeu plus maladroit que méchant. ©Damien Deslandes ©Damien Deslandes

Symbole d'un match où tout a échappé à ce Stade Malherbe en déliquescence, le carton rouge de Valentin Henry à la 60' ; la latéral droit ayant été sanctionné pour un geste d'antijeu plus maladroit que méchant. ©Damien Deslandes

Ligue 2. 18e journée (samedi 11 janvier)

SM Caen - Grenoble 0-1

Stade Michel-d'Ornano.

Mi-temps : 0-1.

Arbitrage de M. Guillaume Paradis.

Buts : Valls (45'+1).

Avertissements : Brahimi (7'), Mendy (45+3') à Caen ; Xantippe (74'), Diarra (85') à Grenoble.

Expulsion : Henry (60'), Coulibaly (100') à Caen ; Mendy (88') à Grenoble.

  • SM Caen : Anthony Mandrea (g) - Valentin Henry (Lamine Sy, 46'), Daylam Meddah (Ilyes Najim, 75'), Romain Thomas (cap), Diabé Bolumbu - Dieudonné Gaucho (Kalifa Coulibaly, 94') - Bilal Brahimi, Noé Lebreton (Mickaël Le Bihan, 67'), Lorenzo Rajot, Tidiam Gomis (Godson Kyeremeh, 62') - Alexandre Mendy. Remplaçants : Yannis Clementia (g) - Gabin Tomé. Entraîneur : Bruno Baltazar.
  • Grenoble : Mamadou Diop (g) - Gaëtan Paquiez (cap, Shaquil Delos, 87'), Loris Mouyokolo, Mamadou Diarra, Allan Tchapchet, Mathéo Xantippe (Arial Mendy, 75') - Théo Valls, Jessy Benet, Saikou Touray (Eddy Sylvestre, 75') - Alan Kérouedan (Ayoub Jabbari, 66'), Pape Meïssa Ba. Remplaçants : Bobby Allain (g) - Nolan Mbemba, Mamady Bangré. Entraîneur : Frédéric Gueguen.
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