L'engagement mis contre Marseille
"C'est comme ça qu'on va s'en sortir"
"Contre Marseille, l'engagement était correct. C'est ce qu'on voulait faire. On n'est pas une équipe de voyous. On est une équipe engagée. On lutte dans le respect des lois du jeu. On n'a pas le droit d'être en dessous de nos adversaires en terme d'intensité. C'est comme ça qu'on va s'en sortir. On veut voir une équipe qui bataille. Il faut qu'on ressemble à nos supporters dans les tribunes. On n'y est pas toujours parvenus depuis le début de la saison. C'est revenu. Maintenant, il faut le garder. C'est capital. Notre club a peut-être moins de valeur que d'autres aux yeux de certains mais on est aussi un club de Ligue 1. On se doit de le défendre corps et âme".
L'enchaînement de trois matches en huit jours
"Une semaine capitale nous attend"
"Une semaine capitale nous attend avec une qualification à aller chercher et des points à rapporter de Montpellier (J22. dimanche 27 janvier à 15 heures). Maintenant, il faut avant tout décrocher la qualif'. Pour cela, je composerai la meilleure équipe possible avec forcément des joueurs frais. On a laissé beaucoup de forces contre Marseille. Vous avez vu l'intensité qu'on a mise ! On ne peut pas enchaîner trois matches dans la semaine avec la même équipe. Des garçons répondent présent aux entraînements. D'autres ont joué le jeu avec la réserve contre Dieppe (succès 2-0 le 12 janvier). Je ne sais pas si on peut appeler ça un turnover mais il y aura des changements".
Le contexte contre le petit poucet
"Si on est surpris, on est les idiots du coin"
"La chance inouïe qu'on a, c'est que Viry a déjà éliminé Angers au tour précédent (1-0). On est donc prévenus. Si on est surpris, on est les idiots du coin. On connaît tous les ingrédients qu'il faut mettre. La qualité du terrain ? C'est vrai que sur le match d'Angers, il était dur à jouer. Sur un face-à-face de (Stéphane) Bahoken, le ballon est monté de 30 centimètres. S'il se trouve dans le même état, on sera gênés aussi. Il faudra s'adapter. Je ne crois pas à un risque de report. Pour mercredi, des températures plus douces sont annoncées. La Fédé leur a fourni une bâche pour protéger la pelouse (aucun match ne s'y est déroulé depuis le 1/32e de finale)".
L'adversaire : Viry-Châtillon
"Ils défendent leur bout de gras comme des fous sans rien lâcher"
"Viry est une équipe composée de joueurs préparés athlétiquement et tactiquement en place. Contre Angers, ils n'ont concédé que cinq ou six corners. Preuve qu'ils n'ont pas été tant dominés que ça. Ils défendent leur bout de gras comme des fous sans rien lâcher. On peut les comprendre. Ils sont en train de vivre une belle histoire. Pour moi, c'est un faux club de R1. Il possède un passé (pensionnaire de N2 la saison dernière, l'ES Viry-Châtillon a connu une double relégation cet été, sportive puis administrative). Il a aussi gardé quelques joueurs de N2. Leur entraîneur (Walid Aïchour) a eu une carrière professionnelle (notamment à Istres et au Red Star). Il connaît très bien le foot. A mon époque, Viry était un club de D3. Quand je jouais à Evry (1995-1997), on les avait d'ailleurs éliminés en Coupe de France".
La disparition d'Emiliano Sala
"Emiliano avait laissé une très belle image à Caen"
"Comme on vit dans un monde de fake news, j'ai cru au départ que c'en était une*. Ce matin, j'ai vu mon vestiaire très, très, très impacté (que ce soit à Bordeaux, Nantes ou Caen, Frédéric Guilbert, Enzo Crivelli, Yacine Bammou et Emmanuel Imorou ont évolué avec Emiliano Sala). Je ne le connais pas personnellement. Je l'ai juste croisé sur les terrains quand on l'a affronté. Il a laissé une très belle image à Caen. Il était très apprécié par ses anciens coéquipiers et par le personnel administratif. Le club est particulièrement touché par cette nouvelle. On attend tous une issue favorable".
> CDF. 1/16e - Viry-Châtillon (R1) / SM Caen (L1), mercredi 23 janvier à 18 h 30 au stade Henri-Longuet. Retransmis en multiplex sur Eurosport 2.
*L'avion qui transportait Emiliano Sala de Nantes à Cardiff où il venait de s'engager a disparu des radars depuis lundi soir, à 20 h 23, au-dessus de la Manche, au large de l'île de Guernesey. Les recherches des sauveteurs n'ont, pour le moment, pas permis de le retrouver. Comme l'a précisé la police de Guernesey, les chances de retrouver Emiliano Sala vivant ainsi que le pilote sont extrêmement "faibles".