Malherbe continue à faire du surplace

Opposé à une équipe de Valenciennes qui cherche encore sa place dans ce championnat de National, et dirigée par un Stéphane Moulin, ex-coach du SMC très applaudi par le public caennais, Maxime d’Ornano avait prévu une petite surprise : la titularisation d’Armand Gnanduillet en pointe. Et force est de constater que ça n’a pas fonctionné du tout. Si Ivan Botella (4’), Adama Diakité (13’) puis l'ex-Sochalien (20’) ont bien tenté de donner l’avantage à leur équipe en début de partie, le faux rythme installé par les Nordistes a rapidement atteint les Normands qui se sont mis au niveau de leurs adversaires, c’est-à-dire bas, techniquement. En face, avec ses moyens, le VAFC laissait le ballon aux locaux et procédait en contre, ce qui fonctionnait pas mal puisqu'Anthony Mandrea était sollicité par trois fois pour éviter l’ouverture du score des visiteurs face à Daou Diomandeé (18’, 40’) et d’Ylan El Hadary (26’).

En début de seconde période, les « Rouge et Bleu » remettaient du rythme et de l’envie. Ivann Botella, pourtant dans une position favorable, manquait le cadre de la tête (50‘). Lorenzo Rajot voyait son tir en taclant repoussé quasi sur la ligne par l'ex-Caennais Alexandre Coeff (66') puis Belkacem Dali-Amar, entré depuis peu sur la pelouse de d'Ornano, trouvait la barre d’une frappe en rupture des 20 mètres (69’). Les hommes de Maxime d'Ornano poussaient, mais s’exposaient logiquement, surtout contre un adversaire qui opérait toujours par transitions, à l'image de Daou Diomandé qui transperçait la défense normande plein centre, avant d’être repris in extremis par « Didi » Gaucho, fautif à l'origine (53’). Environ 20' plus tard, il fallait un nouveau retour exceptionnel, cette fois-ci signé Souleymane Sagnan, qui se blessait sur le coup, pour éviter à Mouya Ipélé de se trouver seul devant Anthony Mandréa (75’). Dans les arrêts de jeu, l'international algérien sauvait une fois de plus la patrie caennaise sur une frappe de Samy Baghdadi (93'). Muet depuis désormais 305 minutes à domicile, le SMC continue de faire du surplace.