Malherbe doit se demander comment il a pu s'incliner contre les « Verts »

L'invincibilité du Stade Malherbe à d'Ornano n'aura pas survécu à ce mois de septembre. Une défaite contre l'ASSE (2-1) qui va laisser d'immenses regrets à l'équipe de Jean-Marc Furlan tant elle a dominé son sujet, notamment au cours d'une seconde période quasi à sens unique. Une domination, malheureusement pour les « Rouge et Bleu » trop stériles (seulement une demi-douzaine de tirs cadrés). Et les deux-trois errements défensifs en première période dont elle a été coupable lui auront coûté cher. Sur l'un d'entre eux, Quentin Daubin se faisait éliminer avec une facilité déconcertante par Lamine Fomba qui, dans la foulée, était accroché par Romain Thomas dans la surface de réparation. Si, sur le moment, la décision de M. Kherradji a provoqué l'incompréhension des locaux, après coup, le capitaine caennais a reconnu qu'il y avait, bel et bien, faute. Des considérations arbitrales dont Florian Tardieu s'est peu soucié en transformant la sentence avec un soupçon de réussite puisque sa tentative, après avoir été touchée par Anthony Mandrea, est rentrée à l'aide du montant droit des cages normandes (29'). Par contre, il y a un autre coup de sifflet, ou plutôt l'absence de, qui a suscité la colère dans le camp malherbiste avec à l'heure de jeu ce tirage de maillot dans les 16,50 mètres de Dennis Appiah sur Ali Abdi non sanctionné. Sur l'action précédente, le SMC avait obtenu une double opportunité de revenir au score sur autant de têtes ; tout d'abord celle de Romain Thomas sauvée sur sa ligne par Mathieu Cafaro puis dans la foulée une deuxième contre son camp de Florian Tardieu repoussée d'une manchette par Gautier Larsonneur (62'). Dans les dernières minutes, alors que les hommes de Jean-Marc Furlan jouaient leur va-tout, Ibrahim Sissoko, parti à la limite du hors-jeu (mais en position licite à la lecture des images) scellait le succès des « Verts » (86'). Entre les deux buts stéphanois, les « Rouge et Bleu » ne seront pas parvenus à convertir l'un de leurs temps forts. La réduction de la marque dans les arrêts de jeu d'Alexandre Mendy intervenant trop tard pour permettre au SMC de recoller (93').