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Pour le SMC, c'est vaincre ou mourir

SM CaeaAlors qu'ils restent sur une série catastrophique de six défaites pour un nul lors de leurs sept dernières sorties à d'Ornano, Casimir Ninga, Fayçal Fajr, Jessy Deminguet et les Caennais doivent impérativement retrouver le chemin du succès devant leur public.

Alors qu'ils restent sur une série catastrophique de six défaites pour un nul à d'Ornano, Casimir Ninga, Fayçal Fajr et Jessy Deminguet doivent impérativement retrouver le chemin du succès devant leur public.

Vaincre ou mourir. Voici comment on pourrait résumer la confrontation qui attend le Stade Malherbe et le DFCO. Bien que Rolland Courbis refuse de la qualifier de « finale », son équipe n'a pourtant pas le droit à l'erreur. En cas de défaite, les « Rouge et Bleu » accuseraient cinq points de déficit sur la place de barragiste. Un retard quasi-impossible à combler avec quatre journées figurant au calendrier derrière. Même un match nul n'arrangerait pas les affaires des partenaires de Prince Oniangué qui ne posséderaient plus leur destin entre leurs pieds. Seule une victoire permettrait au SMC de reprendre la main dans cette course au maintien.

"Au lieu de parler de cinq « finales », On a cinq matches pour remonter de Ligue 2 en Ligue 1"

"C'est sûr que c'est un tournant", n'a pas cherché à minimiser le co-entraîneur caennais. Un technicien normand qui a sa propre lecture de ce sprint final. "Considérez qu'on est déjà en Ligue 2. Nos supporters nous l'ont suffisamment scandé pour que ça rentre dans nos oreilles. Au lieu de parler de cinq « finales », j'ai une meilleure présentation. On a cinq matches pour remonter de Ligue 2 en Ligue 1". Une vision des choses qui a fait sourire les principaux concernés. "Mais peut-être qu'ils se sont dit que les coaches ne racontaient pas que des conneries".

Un discours que les hommes du duo Rolland Courbis - Fabien Mercadal ont entendu, durant deux jours (mercredi et jeudi), lors de la mise au vert décrétée à Granville. "On est partis pour discuter individuellement et collectivement", a expliqué le consultant pour RMC. Pour recueillir des informations plus précises, il faudra repasser. Surtout que le silenzio stampa imposé aux joueurs depuis maintenant trois semaines est toujours de vigueur. "Si vous le permettez, je ne vais pas vous donner les détails de nos discussions pour que les Dijonnais et les Guingampais puissent les lire. Même pas l'idée générale. Si c'était le cas, enfermez-moi chez les fous (sourire)".

L'appui du 12e homme espéré

Relancés pour le barrage suite à leurs récents succès sur la Côte-d'Azur, les « Rouge et Bleu » vont pourtant devoir en montrer plus sur le terrain par rapport à leurs précédentes sorties. "Quand on gagne, on entend parler de miracle. Peut-être qu'on voudrait qu'on change notre gardien contre notre kiné", ironise Rolland Courbis, références aux prestations XXL de Brice Samba face à Monaco et Nice. Toutefois, l'ex-entraîneur de Rennes est parfaitement conscient du niveau insuffisant affiché par certains des siens. "Si on m'avait demandé de noter quatre-cinq joueurs de chez nous contre Angers et Nice, malgré notre victoire, je pense que j'aurais dû inventer un nouveau chiffre".

"Au soir d'Angers, on était KO. je remercie le président de Guingamp de nous avoir remobilisés"

Pour que les Caennais deviennent (enfin) acteurs de leur avenir, le coach normand compte sur leur orgueil mis à mal par ces accusations de match arrangé face à Angers proférées par Bertrand Desplat"Je remercie le président de Guingamp de nous avoir remobilisés. Au soir de la défaite contre Angers, on était KO", lance Rolland Courbis très loin d'avoir digéré cette « affaire ». "La Ligue écoute le président de Guingamp afin de perturber notre match face à Angers, l'écoute pour garder l'anonymat des joueurs qui auraient soi-disant parlé. Quand la Ligue va-t-elle lui dire non", s'interroge-t-il.

Alors que le Stade Malherbe a prôné un message d'union sacrée tout au long de la semaine, l'un des deux patrons techniques du SMC a adressé un message aux fans des « Rouge et Bleu ». "On ne pourra pas se sauver sans notre public", assure-t-il. "Sincèrement que nos supporters nous sifflent après nos dernières prestations, c'est logique. S'ils nous applaudissaient, ça serait inquiétant pour eux. Transformer les sifflets en applaudissements, ce n'est pas évident mais ce n'est pas impossible. Maintenant, une saison qui se termine par un trou de souris précède souvent une autre beaucoup plus amusante". Encore faut-il que celle-ci se termine sur une bonne note.

> L1. J34 - SM Caen (19e - 26 points) / Dijon (18e / 28 points), dimanche 28 avril à 15 heures au stade Michel-d'Ornano.

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