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"Tout le monde au club se dit dans un coin de sa tête, et si..."

Malgré la difficulté de la tâche qui attend son équipe, Fabien Mercadal - ici, en train de donner des consignes à Frédéric Guilbert - se prend à imaginer un scénario favorable contre le PSG.

Malgré la difficulté de la tâche qui attend son équipe, Fabien Mercadal - ici, en train de donner des consignes à Frédéric Guilbert - se prend à imaginer un scénario favorable contre le PSG.

L'adversaire : le PSG

"Paris ne pratique pas tout à fait le même sport que nous"

"On va se présenter avec beaucoup d'humilité face à une équipe, comme l'a dit Rolland (Courbis), qui ne pratique pas tout à fait le même sport que nous. C'est une équipe fantastique qui réalise des choses extraordinaires. C'est un rendez-vous spécial pour tout le monde : pour les joueurs, pour les supporters, pour moi... On va accueillir l'une des meilleures équipes au monde. On est tous supporters du PSG en Ligue des Champions. Maintenant, on ne va pas se positionner en victime. On va essayer d'exister le plus longtemps possible. On va s'accrocher chaque minute. Si on arrive à exister, et je ne parle pas de résultat, à afficher des valeurs, à montrer à nos supporters qu'on défend ce maillot à chaque instant..., ce match peut nous aider à nous maintenir".

Un exploit est-il vraiment possible ?

"Tu te prends à imaginer un scénario favorable"

"Quand tu abordes ce genre de match, tu ressens toujours une petite impression mais il ne faut qu'elle se transforme en peur. En football, il peut y avoir des surprises. On en a vu certaines magnifiques ces dix dernières années. C'est ça qui est magnifique dans le football. Ça n'arrive pas dans d'autres sports comme le basket et le handball. Tout le monde au club se dit dans un coin de sa tête, et si... Bien sûr que tu te prends à imaginer un scénario favorable. Ça serait un sacré exploit. Une équipe amateure comme Villefranche (N1) a réussi à pousser le PSG en prolongation en étant extrêmement solidaires, en étant proches les uns des autres".

Conserver sa différence de buts

"On n'attaque pas ce match en se disant qu'on va en prendre cinq"

"On n'attaque pas ce match en se disant qu'on va en prendre trois, quatre ou cinq... Notre goal-average ? C'est un autre challenge. On l'a évoqué avec les joueurs. Il ne faut pas que l'on perde notre goal-average (des quatre clubs qui semblent encore concernés par la lutte pour le maintien, le Stade Malherbe possède la moins mauvaise différence de buts, - 13, par rapport à Amiens, -20, Dijon, - 19, et Guingamp, -32). C'est pourquoi il faut s'accrocher chaque minute et puis si on a la possibilité de piquer le PSG, on ne va pas s'en priver même si on sait que ça n'arrivera pas souvent".

La lutte contre la relégation

"Le maintien se jouera dans les trois dernières journées"

"Toute bonne performance contre le PSG constituerait la meilleure des préparations possibles pour lancer notre sprint que constitueront ces 11 derniers matches qui nous attendent. Même si on va affronter de belles équipes derrière, on estime que ce sont des matches à notre portée. On peut exister. Contre Rennes, à l'aller, on aurait pu ouvrir le score avec cette énorme occasion (référence à l'incroyable raté de Casimir Ninga). Et face à Saint-Etienne, on menait à la mi-temps. Notre adversaire étant revenu en seconde période sur un penalty généreux. On en discute souvent avec Rolland. On a conscience que le maintien va se jouer dans les trois dernières journées, à la dernière journée voire peut-être même dans le dernier quart d'heure de l'ultime journée".

Les relations avec le public de d'Ornano

"Si on pouvait rendre fiers nos supporters"

"Vous m'interrogez sur ce sujet, je vous réponds mais je n'ai rien préparé avant. Je vous parle avec mon cœur. Après, mes propos seront repris comme ils seront repris. Maintenant, je ne fais plus attention à ça. Nos supporters, on les aime vraiment. On a envie de leur faire plaisir. Si on pouvait les rendre fiers et encore une fois, je ne parle pas de résultat... Nos supporters attendent qu'on se dépouille de la 1re à la 95e minute. D'une manière générale, nos supporters ont plutôt été derrière nous que contre nous. Et quand il y a eu quelques sifflets, c'était plutôt mérité".

> L1. J27 - SM Caen (18e - 20 points) / Paris SG (15e - 68 points), samedi 2 mars à 17 heures au stade Michel-d'Ornano.

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