Après un passage à vide, l'US Avranches a retrouvé la recette du succès face à Versailles

L'US Avranches respire, mais il s'en est fallu de très peu pour que le club manchois ne se mette à suffoquer d'entrée contre le FC Versailles, ce vendredi soir. Dès la...22^e seconde de jeu, la barre transversale d'Anthony Beuve a tremblé quand l'attaquant Mehdi Baaloudj a faussé compagnie à l'arrière-garde normande, encore aux vestiaires. Si l'on pouvait craindre que cette action insolite soit annonciatrice d'une nouvelle soirée pénible pour Avranches, il n'en fut rien. Alors qu'Alan Kérouédan a immédiatement répliqué sur une tentative de lob culottée, mais hors-cadre (3'), les hommes de Damien Ott sont petit à petit rentrés dans la rencontre. S'ils ont d'abord multiplié les corners, c'est finalement sur un centre dans le jeu d'un excellent Mathéo Remars qu'ils sont passés à deux doigts du bonheur. La reprise de Steven Nsimba a toutefois la parade réflexe du portier versaillais (39'). Ce n'était toutefois que partie remise pour le revenant. Plus titulaire depuis fin novembre, l'ancien Lavallois a profité d'un joli mouvement collectif et d'un service de Dany Jean pour s'infiltrer dans la surface et placer le ballon dans le petit filet opposé pour l'ouverture du score (41'). Derrière, l'avant-centre, revigoré, aura été un point de fixation très précieux. Lors du second acte, alors que l'équipe manchoise est passée tout près de doubler la mise sur corner et qu'elle aurait dû bénéficier d'un penalty, elle a logiquement reculé, mais face à la pression versaillaise, outre une parade sécurisante d'Anthony Beuve sur une frappe lointaine (70') et un slalom de Chris-Kévin Nadje sans conséquences (87'), les Avranchinais, au diapason et animés d'une redoutable énergie collective, ont tenu bon. En plus de mettre fin à une série de trois revers de rang, ils se sont payé le luxe de sortir de la zone rouge et de dépasser leur adversaire du soir. C'est tout un club qui peut dès lors souffler.