
18 ans après sa dernière présence à ce niveau (et une défaite 2-1 contre Niort à l'époque), l'AF Virois (N3) retrouvait le 8e tour de la Coupe de la France avec la réception du FC Versailles, leader sa poule de N3.

Pour ce rendez-vous historique pour le club du Bocage, environ 800 spectateurs s'étaient donnés rendez-vous au Stade Pierre-Compte. Dommage que le scénario du match ne leur ait pas permis de s'enflammer.

Que serait-il advenu si, au lieu de mourir au pied du montant droit des cages versaillaises, cette tentative d'entrée d'Arthur Dallois (4') avait franchi la ligne ? "Forcément, si on marque, ce n'est plus le même match", souligne le coach Cédric Hoarau.

Maxence Bertaud, pris, ici, en tenaille entre deux Versaillais, fut l'un des rares Virois à répondre présent au niveau de l'engagement. Pour pouvoir rivaliser, il aurait certainement fallu que plusieurs de ses coéquipiers se mettent à sa hauteur.

A l'image de Paul Ntolla un genou à terre devant Matthieu Bouyer, l'entrejeu virois a cruellement souffert face à son homologue francilien.

Au retour des vestiaires, Théo Burnouf, suite à un débordement et à un centre d'Axel Flücher, s'est procuré l'une des rares opportunités normandes. Mais la « Madjer » de l'attaquant passé par le centre de formation de Laval n'a pas attrapé le cadre (46').

Malgré le climat plus que frisquet sévissant à Pierre-Compte, les jeunes supporters du kop virois, torse nu pour les plus téméraires d'entre eux, ont tenté de réchauffer l'ambiance.

Sur une pelouse à la limite du praticable par certains endroits, les Versaillais ont semblé mieux maîtriser les conditions de jeu qu'Arthur Debaecker et ses coéquipiers.

Le rêve de retrouver les 1/32e de finale de la Coupe de France 27 ans après l'affiche entre l'AFV et Le Havre s'est envolé pour Axel Flücher, Théo Burnouf et les Virois.

"Il faut appeler un chat un chat, on n'a pas été bons", regrettait le coach Cédric Hoarau, référence à cette première période ratée. "A la mi-temps, j'étais vraiment en colère. C'était l'image qu'on ne voulait surtout pas montrer".
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