Impressionnantes lors de leurs deux premières sorties dans ce Mondial avec deux victoires contre la Thaïlande (13-0) et le Chili (3-0) qu'il convient de relativiser au regard de la faiblesse de l'opposition, les Américaines passaient un premier test en affrontant la Suède, l'une de leur bête noire.
Vainqueur également de ses deux matches précédents (2-0 face au Chili, 5-1 aux dépens de la Thaïlande), la Suède n'avait visiblement pas fait de la première place de son groupe un objectif prioritaire. En témoignent, les sept changements opérés dans son onze de départ par son sélectionneur Peter Gerhardsson.
Fidèles à leur état d'esprit patriotique, les supporters des Etats-Unis se sont massivement mobilisés pour encourager leur équipe nationale durant ce Mondial.
A l'image de ces deux fans qui affichent fièrement les couleurs de leur pays, les supporters suédois n'étaient pas en reste. Conséquence, le Stade Océane a enregistré sa meilleure affluence depuis le début de cette Coupe du Monde avec 22 418 spectateurs.
Repositionnée latérale gauche en sélection alors qu'elle évolue un cran plus haut avec son club de North Carolina, Crystal Dunn - surveillée, ici, par la Suédoise Nathalie Björn - a impressionné les observateurs par son activité.
Pas de place au doute pour les Américaines qui ont ouvert la marque dès la 3'. Suite à un corner au premier poteau de Megan Rapinoe, Lindsey Horan - profitant d'une défense scandinave trop spectatrice - n'a eu qu'à pousser le ballon au fond des filets.
Afin de lutter contre les discriminations dans son pays, Megan Rapinoe - qui a évolué pendant un an à Lyon en 2013 - a décidé de ne plus chanter l'hymne américain.
Pour contrecarrer la puissance américaine, la Suède a tenté de mettre en place un pressing. Une tactique qui s'est révélée inefficace au regard du faible nombre d'occasions que se sont procurées les coéquipières de Caroline Seger.
Deuxièmes de leur poule suite à leur défaite contre les USA (2-0), les Suédoises - déjà qualifiées avant le coup d'envoi - défieront le Canada en 1/8e de finale. Rendez-vous lundi (24 juin) au Parc des Princes.
Alors qu'ils pourraient croiser la route de la France en quart de finale, les Etats-Unis - plus que jamais favorites à leur propre succession - devront franchir l'obstacle espagnol au prochain tour.
