
Le coup d'envoi a été retardé de 5'. La faute à des kilomètres de papier toilette lancés par le MNK puis à l'arrosage automatique qui s'est déclenché.

A l'exception d'un bon centre pour Claudio Beauvue (11'), Casimir Ninga a vécu une soirée très difficile face à l'AS Monaco. Multipliant les approximations techniques et les mauvaises inspirations, le Tchadien est le symbole d'une attaque caennaise en panne.

Aligné à un poste inhabituel de milieu offensif sur le côté droit, lui le relayeur gaucher, Jessy Deminguet - ici, déstabilisé par Radamel Falcao - a éprouvé toutes les peines du monde à peser sur l'animation offensive caennaise.

Ce corner tiré au premier poteau par Fayçal Fajr et dégagé sur sa ligne par Ronan Pierre-Gabriel a été l'une rares opportunités dangereuses du SMC.

Partenaires sous le maillot marocain, Fayçal Fajr et Youssef Aït Bennasser étaient adversaires cette fois-ci. Un duel qui a tourné en faveur de l'ex-Caennais.

A la recherche d'une victoire toutes compétitions confondues depuis la 1re journée, le 11 août, les Monégasques ont explosé de joie après l'ouverture du score sur le coup franc de Falcao (54').

Seule éclaircie de cette triste soirée côté caennais, le baptême du feu en Ligue 1 d'Evens Joseph. Jouant juste et combinant parfaitement avec Yoël Armougom sur le côté gauche, le jeune attaquant (19 ans) a également apporté de la percussion.

Alors qu'il pensait avoir délivré les siens dans les arrêts de jeu, Malick Tchokounté a vu son égalisation refuser pour un hors-jeu au préalable de Paul Baysse.

Avec l'énergie du désespoir, les Caennais ont poussé dans les dernières minutes pour arracher le partage des points. Pas toujours de manière très coordonnée à l'image de ce ballon aérien disputé par Paul Baysse et Alexander Djiku.

Thierry Henry aura donc attendu sept matches dont cinq journées de championnat pour connaître les joies d'un premier succès comme entraîneur.
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