Alors que son projet de jouer en 5-3-2 avait fuité dans les médias la veille du match, Fabien Mercadal a tenté un coup de bluff durant l'échauffement en laissant croire que son équipe évoluerait dans un autre système avec la titularisation de Malick Tchokounté, finalement remplaçant.
D'une manchette sur une reprise avec un rebond vicieux de Stéphane Bahoken, Brice Samba a évité au Stade Malherbe de se cueillir après un quart d'heure de jeu.
Pour la première fois de la saison, le Stade Malherbe a évolué dans un schéma en 5-3-2 (ou 3-5-2 en phase offensive) avec les présences de Jonathan Gradit et Yoël Armougom, respectivement dans les couloirs droit et gauche.
Alors qu'il n'avait disputé que 31' depuis le coup d'envoi du championnat à cause de blessures notamment aux adducteurs, Ismaël Diomandé a été extrêmement précieux dans un rôle de sentinelle avec dix ballons récupérés.
Même s'ils ont été pris à défaut sur l'ouverture du score angevine, Paul Baysse et Frédéric Guilbert se sont montrés extrêmement solides dans cette défense centrale à trois avec 13 et 18 ballons remportés. Seul Alexander Djiku en a gagné plus (19).
En première période, le club normand a affiché 67% de possession. Symbole de cette maîtrise : Fayçal Fajr qui a touché 97 ballons, plus que tout autre joueur présent sur le terrain.
Dans la défense à trois arrières centraux angevine, Enzo Crivelli - de retour de suspension - a éprouvé toutes les peines du monde pour peser sur le front de l'attaque caennaise.
Sous une pluie battante, Angevins et Caennais - ici, Baptiste Santamaria, Prince Oniangué et Romain Thomas - se sont livrés un duel âpre entre deux concurrents directs pour le maintien.
Deuxième titularisation consécutive pour Yoël Armougom qui semble avoir pris l'ascendant sur la concurrence incarnée par Adama Mbengue.
En égalisant à l'heure de jeu, Claudio Beauvue - ici, félicité par ses coéquipiers - a mis fin à 242' de disette offensive du côté du Stade Malherbe.
