
Après plusieurs alertes sur les cages caennaises dans les dix premières minutes, les Nîmois ont logiquement ouvert le score par l'intermédiaire d'Umut Bozok. Après avoir infligé un petit pont à Frédéric Guilbert, le Turc a ajusté avec sang-froid Brice Samba.

Buteur quatre jours auparavant contre Angers, Claudio Beauvue - que ce soit dans l'axe ou excentré sur un côté - s'est montré transparent sur le front de l'attaque caennaise.

Au cours d'une première période proche du néant, seul Prince Oniangué a fait passer un frisson dans le camp nîmois avec une tête échouant sur l'extérieur du poteau droit de Paul Bernardoni.

Ne s'est-il pas montré assez disponible ou est-ce que ses coéquipiers ne sont pas parvenus à le servir, toujours est-il qu'Enzo Crivelli n'a touché que 19 ballons en 90'.

En difficulté sur le plan athlétique, Jonathan Gradit a fait les frais de la réorganisation tactique du Stade Malherbe en étant remplacé dès la mi-temps. Sort identique pour Ismaël Diomandé.

Sur un coup franc de Fayçal Fajr s'apparentant à celui de la dernière chance, Prince Oniangué dévie le ballon au fond des filets nîmois.

Deuxième but personnel cette saison pour Prince Oniangué qui laisse exploser sa joie devant le MNK.

Dans les bras de Fayçal Fajr, le passeur décisif, et alors que ses coéquipiers se précipitent sur lui pour le féliciter, Prince Oniangué pensait bien avoir offert le point du match nul au Stade Malherbe.

Alors qu'ils pensaient avoir sauvé le match nul de manière miraculeuse, Fayçal Fajr, Prince Oniangué, Claudio Beauvue et les Caennais se sont fait cueillir au bout du bout des arrêts de jeu.

En plein discussion tactique, ici, avec Fayçal Fajr, Fabien Mercadal a beaucoup tenté, en vain. Alors qu'il avait disposé son équipe en 5-3-2 au coup d'envoi, l'entraîneur normand a fait passer sa formation en 4-2-3-1 à la pause alors qu'elle avait terminé la première période en 4-1-4-1.
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