Alexander Djiku et Jonathan Gradit tête basse après cette énième défaite contre Angers. Lanterne rouge au bout de 32 journées, le Stade Malherbe - à moins d'un miracle auquel plus grand monde ne croit - file droit vers la Ligue 2.
Titularisé à droite de l'animation offensive caennaise, Saîf-Eddine Khaoui a été l'un des rares joueurs du SMC à se montrer dangereux avant, comme d'habitude, de totalement disparaître en seconde période.
Pour protester contre "le manque de révolte, de dépassement de soi et d'ambition" de leur favori, le MNK avait décidé de boycotter les 30 premières minutes de la rencontre en restant en dehors du stade d'Ornano.
Les coups de pied arrêtés - ici, Casimir Ninga, Fayçal Fajr et Jessy Deminguet autour du ballon - ont été l'un des symboles de l'échec de ce Stade Malherbe contre Angers. Préposé dans cet exercice supposé être l'un de ses points forts, Fayçal Fajr a raté quasiment toutes ses tentatives.
Principale arme offensive des « Rouge et Bleu » il y a quelques semaines, Casimir Ninga semble être retombé dans ses travers avec des actions stéréotypées où le Tchadien s'enferme dans des numéros de soliste.
Positionné en soutien d'Enzo Crivelli comme lors des deux dernières journées, Fayçal Fajr - ici, retenu par le Croate Mateo Pavlovic - n'a pas réussi à peser offensivement. Et dans le sillage de l'international marocain, c'est toute l'attaque caennaise qui a bégayé.
Du haut de ses 20 ans, Herman Moussaki a fêté son baptême du feu en Ligue 1. Issu du centre de formation, le jeune attaquant normand aurait même pu égaliser en seconde période mais il n'est pas parvenu à couper un centre de Jonathan Gradit (88').
Sorti à l'heure de jeu car ne se sentant pas à 100% après un choc, Frédéric Guilbert ne gardera pas un souvenir impérissable de sa 100e sous le maillot « Rouge et Bleu ».
Titularisé pour la troisième fois consécutive en championnat ; ce qui ne lui était jamais arrivé dans sa carrière, Jessy Deminguet est l'une rares éclaircies de cette fin de saison au Stade Malherbe.
