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N1. J12 - FC Rouen / Villefranche-Beaujolais, samedi 1er novembre à 15H à Diochon

Régis Brouard : "La montée en Ligue 2 ? Oui, c’est un véritable objectif"

Si cet objectif ne faisait guère de doute pour les observateurs du FCR, Régis Brouard l’a confirmé : les « Diables Rouges » sont plus que jamais candidats à la montée en Ligue 2. Pour assouvir cette ambition, des renforts sont souhaités avant d’entamer de la deuxième partie de championnat.
Avant de recruter, Régis Brouard et Christophe Chareyre, le coordinateur sportif, vont devoir dégraisser l'effectif ; plusieurs joueurs étant mécontents de leur temps de jeu famélique. ©Damien Deslandes

Avant de recruter, Régis Brouard et Christophe Chareyre, le coordinateur sportif, vont devoir dégraisser l'effectif ; plusieurs joueurs étant mécontents de leur temps de jeu famélique. ©Damien Deslandes

Le FCR ne se cache pas. Leader de National après 11 journées, le club rouennais - qui compte une rencontre de plus par rapport à certains de ses poursuivants, dont son dauphin dijonnais - rêve de retrouver la L2 ; une seconde division quittée il y a désormais… 22 ans ! "Oui, c’est un véritable objectif", a lancé Régis Brouard, invité du podcast « Rouge et Bleu », dans la foulée du match nul contre le Stade Malherbe (J11. 1-1, le 21 octobre). "Le propriétaire, M. Tarkan Ser me le répète toutes les semaines. Tous les vendredis, il me dit : « On doit gagner »". Pour le technicien normand, les « Diables Rouges » méritent de rejoindre le monde professionnel, ne serait-ce que pour la ferveur entourant l’équipe. "Je serais curieux de voir l’engouement autour du FC Rouen en Ligue 2. Je suis sûr qu’il serait incroyable. On tournerait à plus de 10 000 (spectateurs) tous les 15 jours", en salive d’avance l’ex-coach de Bastia, "investi à 200% dans ce projet". Une telle affluence nécessiterait quelques travaux puisque la capacité actuelle de Diochon est de 8 500 places.

Toujours est-il qu’avec une moyenne de 2,18 points par match depuis la mi-août (7V-3N-1D), Clément Bassin et ses coéquipiers respectent parfaitement le tableau de marche pour grimper d’un étage à l’issue de cette 2025-2026. Mais Régis Brouard, titré en National en 2018 à la tête du Red Star, est trop expérimenté pour crier victoire avant d’avoir franchi la ligne d’arrivée. "Un nouveau championnat commence pour la phase retour. On n’est pas dans la continuité de la première partie, des équipes se réveillent…", prédit l’entraîneur du FCR, citant l’exemple du Mans lors de l’exercice précédent. Englués en milieu de classement à mi-parcours, les Sarthois avaient réalisé une seconde moitié de saison exceptionnelle (39 points sur 51), décrochant leur billet pour la division supérieure au terme de l’ultime journée.

Une réflexion pour renforcer le groupe sur la phase retour

Pour Régis Brouard, le facteur psychologique va prendre une part capitale dans les performances de son collectif et dans celles de ses adversaires, au fur et à mesure que la saison s’étirera. "Bien sûr, que vous soyez tout en haut du classement ou dans la position du chasseur, il faut remporter des matchs, mais l’approche sera différente. Quand vous arrivez dans le sprint final et que derrière vous, ça pousse, vous êtes dans l’obligation d’obtenir un résultat". Le FCR sera particulièrement attendu en janvier-février. "Ce sont deux mois très importants, surtout quand vous regardez notre calendrier". Dijon (2e), Sochaux (5e) et Valenciennes (10e) figurent notamment au programme des « Diables Rouges » à cette période. "Ça sera le tournant de notre championnat", ne passe pas par quatre chemins le coach rouennais.

Et pour aborder ce virage dans les meilleures conditions possibles, le technicien ne serait pas opposé à quelques cartouches supplémentaires d’ici au 31 janvier. "Je pense qu’on devra se renforcer", acquiesce-t-il. "On est en train de regarder, la réflexion existe". Toutefois, avant de songer à recruter, une opération dégraissage est nécessaire, déjà du point de vue économique. "On a notre masse salariale encadrée par la DNCG, on ne peut pas faire n’importe quoi. On est limité sur l’aspect financier", rappelle l’entraîneur du FCR qui s’attend donc à des départs. "Actuellement, certains joueurs ne sont pas très contents de leur statut". Il faut dire que, pour le moment, dans les rangs rouennais, on n’est pas trop dans le partage : 14 éléments se répartissant 90% du temps de jeu sur un groupe comprenant, au total, de 25 unités dont trois gardiens. Et ce n’est pas l’élimination dès le 5e tour de la Coupe de France face à Alençon (N3), début octobre, où il avait fait tourner son effectif, qui va inciter Régis Brouard à changer ses plans. Un faux pas (1-0) qui lui reste, d’ailleurs, en travers de la gorge. Mais avant de se pencher sur 2026, les partenaires de Clément Bassin doivent bien négocier cette fin d’année 2025. Il leur reste (seulement) quatre rendez-vous dont la réception de Villefranche, ce samedi.

> N1. J12 - FC Rouen (1er - 24 points) / Villefranche-Beaujolais (13e - 11 points), samedi 1er novembre à 15 heures au Stade Robert-Diochon.

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