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Pavilly et son capitaine Arthur Brault seront comblés en cas de maintien en mai prochain

L'Olympique Pavillais est dans de bons temps de passage pour espérer se maintenir en Régional 1 en fin de saison. ©Olympique Pavillais

L'Olympique Pavillais est dans de bons temps de passage pour espérer se maintenir en Régional 1 en fin de saison. ©Olympique Pavillais

Pour l'Olympique Pavillais, la route sera longue jusqu'au 26 mai, date de clôture du Régional 1. À la lutte pour ne pas descendre, le promu a conscience qu'il risque d'être concerné par la bataille pour le maintien jusqu'au bout du championnat. "L'objectif affiché, sans se mentir, c'est le maintien", admet le capitaine Arthur Brault. "Avec les quatre voire cinq descentes en fin de saison, ça ne laisse pas beaucoup de places pour rester en R1 dans un groupe de 12". Dans la poule B où est logé l'OP comme dans son homologue de la A, la réforme des championnats engagée à l'échelle de tout l'Hexagone fait encore rage et c'est, bel et bien, un tiers des équipes alignées en sixième division qui devront se résoudre à descendre à l'échelon inférieur en fin de saison. "On a attaqué ce défi en s'appuyant sur beaucoup de joueurs qui sont restés de l'année dernière même si on a connu quelques départs malheureusement. Mais on a réussi à se renforcer à certains postes clés", poursuit Arthur Brault.

Si la saison devait prendre fin en ce début de mois de janvier, Pavilly ne serait pas à la noce car les hommes de Cédric Amptil sont présentement 9es et donc premiers relégables. Qu'à cela ne tienne, la dynamique actuelle parle pour le club seinomarin, lui qui a pris quatre points en deux matches et conclu 2023 sur une victoire salutaire à Mont-Gaillard (J7. 3-0, le 16 décembre 2023). Un succès en forme de bouffée d'air frais qui laisse entrevoir une phase retour placée sous le signe de l'ambition. "On veut vraiment exister dans ce championnat, on n'est pas là pour se dire qu'on met le bus derrière chaque week-end en espérant pouvoir faire un résultat, ce n'est ni la politique de Cédric, ni celle des joueurs", assure le capitaine. "Nous, on veut jouer au foot ! D'autant plus qu'on dispose d'un synthétique et que ça peut aider". Pour leur première en 2024, les Pavillais auront rendez-vous à Luneray, dimanche, une formation qui les devance de trois places, mais qui ne compte jamais que deux petites unités d'avance. Vous avez dit crucial ?

Et si la meilleure arme de Pavilly était sa descente d'il y a deux ans ?

Pour espérer se maintenir, l'Olympique Pavillais misera sur les préceptes instaurés par le coach Cédric Amptil depuis son arrivée au début de la saison 2021-2022. Adepte du "jeu au sol" et en quête d'un "vrai sens collectif", l'ancien éducateur de Quevilly-Rouen n'a abandonné aucune de ses idées, quand bien même son baptême du feu à l'OP s'est conclu sur une descente regrettable. La force pavillaise toutefois, c'est d'avoir su se reconstruire aussitôt sans se dénaturer et de s'extraire au sommet du compétitif Régional 2 la saison dernière. Arrivé en même temps que Cédric Amptil après des aventures au Brésil et en Guadeloupe, Arthur Brault est un témoin privilégié de la chute de Pavilly et surtout un acteur de premier plan de sa résurrection pleine de panache. Ce qui faisait recette pour l'OP en R2 doit d'ailleurs servir cette saison pour aller chercher le maintien. "Notre force, c'était notre mental, faire l'effort pour le pote, toujours se dépasser", abonde le capitaine de 28 ans. "Parfois en R2, on ne proposait peut-être pas le plus beau football - même si on essayait de jouer - mais notre mental nous permettait de gagner nos matches".

Les joueurs usent et abusent souvent de l’état d’esprit de leur groupe quand on leur demande de décrire ce qui fait la force de leur collectif. Or, à l’OP plus qu’ailleurs peut-être, c’est véritablement l’esprit de camaraderie de la dernière saison en Régional 2 qui a fait naître l’équipe actuelle. "On a environ 75% du groupe qui est resté", estime Arthur Brault. "L’envie du club, c’était de garder la base. L’an passé, encore une fois, on n’était pas forcément les plus beaux, mais on savait qu’il ne pouvait rien nous arriver et on s’est pris au jeu. L’année dernière, vraiment, on a réussi à construire un groupe de copains qui était ensemble sur et en dehors du terrain, à l’occasion de certaines soirées par exemple, avec une très bonne saison. On a tous poussé ensemble et je pense vraiment que notre ambiance et les liens qu’on a créé tous ensemble expliquent notre remontée immédiate alors que ce n’était pas forcément l’ambition". Si Pavilly a exploité au mieux sa descente en Régional 2 pour en faire une force, les Seinomarins n’ont aucune intention de réitérer la chose. Quel que soit le classement de l’OP en fin de saison, pourvu que le club soit toujours en Régional 1, tout le monde aura le sourire.

> R1. J11 - US Luneray (6e) / Olympique Pavillais (9e), dimanche 14 janvier à 14 H 30 au Stade des Ecuyers.

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