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Une ouverture en septembre 2020

D'ici quelques mois, la Ligue de Normandie posera ses valises à Lisieux. Une ville où seront implantés le siège et le pôle espoirs. Pour Thierry Montagne, directeur technique régional, le pôle espoirs de Lisieux est "une structure de proximité qui permet aux garçons de garder un ancrage important avec leur famille".

D'ici quelques mois, la Ligue de Normandie posera ses valises à Lisieux. Une ville où seront implantés le siège et le pôle espoirs. Pour Thierry Montagne, directeur technique régional, le pôle espoirs est "une structure de proximité qui permet aux garçons de garder un ancrage important avec leur famille".

Des promotions de 15 joueurs

Actuellement, il existe 14 pôles espoirs en métropole plus deux dans les DOM-TOM (un sur l'île de La Réunion, le second en Guadeloupe couvrant aussi la Martinique et la Guyane). Après l'ouverture d'une structure en Rhône-Alpes en septembre 2018, la Normandie va suivre le pas en septembre 2020. "On va accueillir notre première promotion, qui comportera 15 joueurs, en 2020-21 puis une deuxième, la saison suivante. A terme, on aura 30 garçons chaque année", détaille Thierry Montagne. "Avant, les jeunes normands étaient envoyés à Clairefontaine ou à Ploufragan (Côtes-d'Armor)". Particularité de ces pôles espoirs, les jeunes s'y entraînent toute la semaine (à raison de cinq séances) avant de retrouver leur club pour le week-end. "Comme c'est une structure de proximité, ça permet aux garçons de garder un ancrage fort important leur famille".

Trois terrains dont un synthétique

Regroupant l'internat avec 18 chambres réparties sur deux étages, la restauration avec un self et toute la partie administrative, le pôle espoirs de Normandie établira ses quartiers dans une ancienne école primaire. Cette dernière sera entièrement réhabilitée. Une aile de ce bâtiment sera consacrée à la cellule médicale avec un cabinet, une infirmerie, une salle d'efforts… "Il y aura une très grande proximité avec nos installations sportives puisqu'on peut rallier les deux sites à pied en l'espace de cinq minutes. C'est une chance", mesure Thierry Montagne. A l'intérieur de l'enceinte du stade Louis-Bielman, dans la partie qu'occupait précédemment le club de rugby local, trois terrains vont voir le jour : un en gazon naturel, un synthétique (105x68 m pour les deux) ainsi qu'un hall semi-couvert (40x50 m) semblable à celui qui se trouve à Venoix pour le Stade Malherbe. Date de livraison prévue de ce complexe : premier trimestre 2020. A noter que c'est la ville de Lisieux qui prend en charge les travaux. La Ligue en aura l'usufruit sous la forme d'un bail emphytéotique.

Le projet du pôle espoirs de Lisieux avec le détail de l'implantation des différents sites.

Le recrutement d'un directeur

Suite à un appel à candidature national, un directeur du pôle va être recruté. "Pour postuler, il faut disposer du Brevet de formateur, le même diplôme que pour diriger un centre de formation", souligne Thierry Montagne. Selon une procédure identique, il sera assisté d'un adjoint. Un entraîneur spécifique pour les gardiens de but interviendra aussi sur la structure de Lisieux. "Il pourrait provenir de la région". Avec la présence d'un médecin deux à trois fois par semaine, d'un kinésithérapeute quatre à cinq fois et d'un suivi d'un podologue, rien ne sera négligé sur le plan médical. "Un psychologue rencontrera aussi les jeunes une fois par an et pourra intervenir si nécessaire".

Des détections en U13

Sur la période mars-avril, une ou plusieurs journées de recrutement vont être mises en place (la première aura lieu en 2020). "Une centaine de jeunes devraient être réunis", précise Thierry Montagne. "On en profitera pour faire visiter nos installations aux familles". Des footballeurs en herbe qui seront présélectionnés suite aux détections U13 qui sont organisées chaque année dans les cinq districts de la Ligue de Normandie : Calvados, Eure, Manche, Orne et Seine-Maritime. Quid des joueurs du Stade Malherbe et du HAC déjà engagés dans une filière préformation élite. "Pour les U13 qui évoluent déjà dans ces clubs et qui habitent soit à Caen, soit au Havre ou dans leur périphérie proche, ils n'ont pas d'intérêt à déménager puisqu'ils ont une structure à proximité de leur domicile. Concernant les garçons qu'ils recrutent au niveau régional pour les catégories U14 et U15, ces clubs pros décideront s'ils les gardent chez eux ou s'ils les placent à Lisieux", explique le directeur technique régional (DTR) qui va aller prochainement à la rencontre des clubs professionnels normands. "Notre objectif est de travailler ensemble". Les pôles espoirs ayant pour ambition de voir 70% des joueurs passés dans leur structure intégrer un centre de formation derrière. "Seuls Clairefontaine et Châteauroux y parviennent. La moyenne nationale est de 55%".

Une scolarité avec des horaires aménagés

En parallèle de leurs séances, les futurs pensionnaires du pôle espoirs poursuivront leurs études au collège Marcel-Gambier, à Lisieux bien entendu. "Ils bénéficieront d'horaires aménagés. Leur journée pourra finir à 15 h 30 pour qu'ils puissent s'entraîner derrière en fin d'après-midi. Par contre, ils suivront une scolarité tout à fait normale comme n'importe quel collégien de 4e et de 3e. Il n'y a aucun cours qui saute", souligne Thierry Montagne. "En intégrant notre structure, les jeunes s'inscrivent dans un triple projet : scolaire, éducatif et sportif. D'ailleurs, le directeur du pôle assistera au conseil de classe afin de suivre leur évolution".

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