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Après son coup de force à l'ASPTT Caen, le FC Flers ambitionne plus que jamais la montée

Le gardien et capitaine de Flers Lorry Levionnois croit dur comme fer en les chances de son équipe de retrouver le National 3 la saison prochaine. ©FCFlers

Le gardien et capitaine de Flers Lorry Levionnois croit dur comme fer dans les chances de son équipe de retrouver le National 3 la saison prochaine. ©FCFlers

En s'imposant 2-1 chez l'ASPTT Caen, samedi, lors d'un choc au sommet très attendu, le FC Flers a non seulement relancé le suspense dans la poule A mais surtout confirmé que ses ambitions de montée en National 3 en fin de saison étaient totalement fondées. "En cas de défaite, on savait qu'on les aurait laissés partir avec neuf points d'avance en tête et ça aurait été alors quasiment sûr qu'on n'allait plus les rejoindre", réagit le gardien et capitaine ornais Lorry Levionnois. "On était donc très contents, fiers aussi car on savait que c'était un match très important pour la suite. En plus de la performance, on y a mis la manière". Plutôt que de reporter leurs derniers espoirs sur la très incertaine place de meilleur deuxième des deux poules régionales pour espérer grimper, les Flériens - revenus à trois unités des Caennais - croient aujourd'hui plus que jamais en leurs chances de terminer tout en haut.

À 30 ans, après des piges dans la région de Montpellier et notamment un remarquable parcours de Coupe de France avec le pensionnaire de National 3 Limonest (1/8e de finale en 2019-2020), Lorry Levionnois est expressément revenu à Flers pour ramener le club de l'Orne au cinquième échelon hexagonal. "Quand Tony (Rouillon, l'entraîneur) a entendu que je revenais dans la région, il m'a sollicité pour venir à Flers, il venait lui-même d'arriver", rembobine le portier. "On a le même objectif chaque année, celui de monter, c'est celui du club, du coach et bien sûr le mien, c'est pour ça que j'ai rejoint Flers. Il y a un projet ambitieux ici". Avec plus de 500 licenciés et des équipes de jeunes performantes, les dirigeants conduisent un club dynamique qui attend patiemment son heure et qui verrait d'un excellent œil que sa locomotive retrouve le National 3, un niveau qu'il n'a plus fréquenté depuis la saison 2011-2012.

Vers une finale à trois pour l'accession en National 3

À la baguette depuis l'été 2020, Tony Rouillon a su fédérer un groupe autour du même projet. S'il assurait à ses débuts que la montée prendrait le temps qu'il faudrait, celle-ci n'a jamais semblé aussi proche qu'en ce début de printemps. "Dans l'ensemble, on fait une très bonne saison, on n'a perdu qu'une fois (contre l'ASPTT, à l'aller) et fait quatre matches nuls", juge Lorry Levionnois. "Le reste, ce n'est que des victoires (12 en 17 matches). Si on évoluait dans la poule de Haute-Normandie, on serait premiers avec un tel bilan, seulement, il y a d'autres équipes qui font elles aussi une très belle saison". Selon le gardien, le club flérien a su mettre ses chances de son côté pour s'offrir la possibilité de rêver. "Avec la doublette Tony Rouillon - Samuel Aubry, les dirigeants ont clairement affiché leur volonté de mettre deux très bons coaches à la tête de l'équipe, on a maintenant un synthétique qui a été livré cette année qui était essentiel et en plus de vouloir toujours monter, Flers a aussi eu le mérite de ne jamais descendre".

Comme l'analyse si bien Lorry Levionnois, le destin du FC Flers reste à ce jour incertain dans la mesure où après le Covid-19 et l'ouragan Gonfreville qui a écrasé la poule en 2021-2022, les joueurs du Bocage ornais doivent cette année composer avec deux autres équipes ambitieuses et hélas pas qu'une seule : l'ASPTT Caen, qui les domine encore de trois points, et l'AS Trouville-Deauville qui ne se trouve qu'à trois points derrière mais avec un match en moins. Il est déjà acquis qu'une de ces formations, au moins, sortira de la lutte la tête basse. "On a battu les PTT mais cela ne valait jamais que trois points, comme chaque rencontre", préfère se dire le capitaine du navire flérien qui scrute avec minutie ce qui se passe dans les deux poules régionales. "On a peut-être un petit avantage car on a déjà joué nos deux adversaires alors qu'ils doivent encore s'affronter (le 15 avril, à l'ASTD)". Pour Flers, les sept rencontres restantes, à commencer par la venue de Verson ce samedi, s'apparenteront quoi qu'il advienne à de véritables finales. La montée tant souhaitée en dépend.

> R1. J25 - FC Flers (2e - 40 points) / AS Verson (8e - 19 points) , samedi 8 avril à 18 heures au Stade du Hazé.

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