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Club historique du Régional 1 normand, l'AS Tourlaville va trembler jusqu'au bout

L'AS Tourlaville est un historique du Régional 1 mais fait partie des équipes en danger à un mois et demi de la fin du championnat. ©AS Tourlaville

L'AS Tourlaville est un historique du Régional 1 mais fait partie des équipes en danger à un mois et demi de la fin du championnat. ©AS Tourlaville

Voilà neuf ans que les équipes de Régional 1 - tout du moins celles de la poule basse - ont pris pour habitude de se déplacer une fois par saison au convivial Stade Léo-Lagrange de Tourlaville. Une tradition qui pourrait bientôt voler en éclat eu égard au fait qu'à six matches de la fin du championnat, les hommes de Gaëtan Hardouin apparaissent dans la zone de relégation, à deux points de la ligne de flottaison. "Dès le début, quand on a appris qu'il y aurait cinq descentes pour une montée, ça nous a fait mal", reconnaît le latéral et historique du club Baptiste Schneider. "On a commencé avec un objectif clair qui était de terminer dans les cinq premiers, en tout cas le plus haut possible, maintenant hélas, on fait une mauvaise saison comptablement". Après 19 rencontres, Tourlaville n'a en effet amassé que 17 points et gagné que quatre « petits » matches dont le dernier en date chez la réserve du FC Saint-Lô (J21. 1-0, dimanche 16 avril).

"La victoire à Saint-Lô nous laisse en vie, il était primordial de gagner", confie Baptiste Schneider, auteur le concernant de l'unique but de la partie sur penalty. L'ancien joueur de l'AS Cherbourg, par son expérience, sait que son équipe ne peut plus vraiment se permettre d'égarer des points en route. "Je pense qu'on doit encore gagner quatre rencontres. On ne se cache pas, on n'est pas dans les clous mais il y a eu des matches où on a été bons dans le jeu et où on n'a pas été récompensés". Un vrai motif d'espoir pour l'actuel 11e du championnat (sur 13). Le revers concédé à la dernière minute chez le 2e l'ASPTT Caen (J10. 3-2, samedi 3 décembre), par ailleurs futur visiteur à Léo-Lagrange, ce samedi, ou des partages de points avec Verson (par deux fois) et chez la réserve de l'US Granville, sont autant de rencontres où les joueurs du Cotentin auraient pu espérer gonfler leur capital point. "On manque de réalisme dans les deux surfaces malheureusement", regrette le vice-capitaine tourlavillais.

La force de l'âge va-t-elle sauver ou pénaliser l'AS Tourlaville ?

Sur les sept dernières saisons de Régional 1 ayant été à leur terme, l'AS Tourlaville a fini cinq fois à la 9e place et n'a jamais réussi à se classer plus haut que la 8e. Or, c'est précisément cette huitième position, au moins, qu'il faudra occuper le 4 juin pour s'en tirer à bon compte et renouveler son bail au sixième échelon national. Encore une fois, l'objectif n'est jamais qu'à deux points. "En début de saison, je nous trouvais bien mais on a vécu quelques aléas", poursuit Baptiste Schneider. "Sur le côté humain pourtant, les gars bossent à l'entraînement, sur le terrain il n'y a rien à dire, ils mettent de l'envie, l'état d'esprit est irréprochable. C'est aussi ce qui me fait dire qu'on a encore une chance de se maintenir. S'il y avait un état d'esprit pas fou, ce serait compliqué mais ce n'est pas le cas. On se battra jusqu'à la fin !"

Le point fort de cette AS Tourlaville cuvée 2022-2023 est peut-être aussi sa faiblesse, à savoir l'âge de ses joueurs. Pour Baptiste Schneider qui compte, du haut de ses 31 ans, parmi les éléments les plus expérimentés du groupe manchois, il manque peut-être "la fougue de la jeunesse" à un effectif plutôt vieillissant. "On est beaucoup d'anciens et c'est peut-être un souci", glisse-t-il. "Contre Bayeux, j'avais fait les comptes et chez les titulaires, on était neuf à plus de 30 ans. Ce n'est pas qu'on ne fait pas le taff mais c'est vrai que pour la plupart, on est plus sur la fin que sur le début". Dans les rangs tourlavillais, le sujet d'une possible descente n'est d'ailleurs pas tabou. "On ne sait pas, le R2, ça peut redonner de l'élan", préfère se dire Baptiste Schneider. "Entre nous, on parle autant du maintien que d’une possible descente et peu importe ce qu’il se passe, on va repartir, pour moi, c’est sain comme état d’esprit". Une chose est certaine : Florian Depraute, Quentin Dorange et leurs partenaires sont encore loin, très loin, d'avoir abdiqué.

> R1. J22 - AS Tourlaville (11e - 17 points) / ASPTT Caen (2e - 44 points), samedi 22 avril à 18 heures au Stade Léo Lagrange.

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