Après le huis clos instauré par la LFP pour les quatre prochaines journées de Ligue 1 et de Ligue 2, les compétitions régionales risquent, à leur tour, d'être impactées par l'épidémie de Coronavirus sévissant en France. Alors que les championnats normands ont été fortement perturbés depuis de nombreuses semaines par les conditions météorologiques, leur finalité, en cas d'arrêt forcé, pourrait être remise en cause. "On peut les stopper pour une période donnée", annonce Jean-Michel Kociszewski, le président délégué de la Ligue de Normandie (LFN). Une mesure déjà en vigueur au sein de la Ligue du Grand-Est. Reste à savoir s'ils pourront reprendre derrière. La menace d'une annulation pure et simple planant, bel et bien, au-dessus d'eux.
"Il n'est pas exclu qu'on ne puisse pas aller au bout des championnats", n'élude pas le président délégué de la LFN. Quid alors des éventuelles montées et descentes ? "Rien n'est encore décidé mais plusieurs options sont possibles", poursuit celui qui dirige aussi l'association du HAC. "On pourrait s'arrêter à un instant T avec le même nombre de matches pour tout le monde (exemple : à la fin de la phase aller)". Pour mener les compétitions à leur terme, la solution de "reporter des matches jusqu'au début du mois de juillet" est également envisagée.
Au regard du retard accumulé par ces championnats régionaux ; la faute à cette pluviométrie excessive, Pierre Leresteux, le président de la LFN, avait déjà envisagé "d'envoyer un courrier à tous les maires qui ont des clubs dans leurs communes pour leur demander de laisser les terrains à disposition jusqu'à fin juin". "Il faut réfléchir à la solution la plus judicieuse afin de pénaliser le moins de clubs possibles. On essaiera d'être le plus équitable possible. Mais c'est certain qu'on va faire des mécontents", se montre parfaitement conscient Jean-Michel Kociszewski.