La grande famille de La MOS se réveille avec la gueule de bois, ce samedi matin. Vendredi soir, peu après 19 heures, un incendie, dont l'origine est inconnue à ce jour, s'est déclaré au Stade Joseph-Déterville, dans le bâtiment regroupant la tribune, les vestiaires, les locaux administratifs et le club house. C'est justement dans une cuisine jouxtant ce dernier que le feu aurait démarré. "C'est parti super vite", rapporte le président Thierry Deslandes. Heureusement, alors qu'environ une centaine de personnes étaient sur place au moment des faits, aucun blessé n'est à déplorer. "Les pompiers sont intervenus très rapidement". Par contre, les dégâts matériels sont très importants. "L'étage est mort", annonce le dirigeant caennais. Et le rez-de-chaussée a été inondé ; les 27 sapeurs-pompiers mobilisés ayant été obligés d'avoir recours aux grands moyens pour circonscrire cet incendie.
"Ces locaux, c'est notre outil de travail, notre repère. On y passe tellement de temps. Ces dernières années, on avait financé pas mal de choses par nous-mêmes", confie, touché, Thierry Deslandes. Au-delà du côté matériel, c'est l'aspect affectif qui attriste particulièrement le président des « Rouge et Gris ». "J'ai les boules. Beaucoup de gens étaient choqués en découvrant la scène. Ça fait mal au cœur". Première conséquence de ce sinistre, La MOS a fort logiquement décidé de reporter toutes les rencontres concernant ses équipes ce week-end. "Tous nos équipements étaient trempés et sentaient la fumée".
"Beaucoup de gens étaient choqués en découvrant la scène"
Thierry Deslandes
Désormais, ce sont les experts et les assurances qui entrent en jeu, sachant que le Stade Joseph-Déterville est un équipement communal à usage privatif. Avant d'en retrouver le plein usage, les licenciés maladiens devront s'armer de patience. "Entre les expertises, les devis et les travaux, je pense qu'on en a pour huit-neuf mois", commente le président du club caennais qui espère que l'ensemble du bâtiment ne sera pas fermé. Epargné par les flammes, le terrain principal pourrait, lui, accueillir des entraînements dès la semaine prochaine. "On va essayer de trouver des solutions et... un budget supplémentaire".






