C'est un nouvel épisode dans une saison qui ne ressemble en rien à un long fleuve tranquille pour le FCR. Auteurs d'un magnifique exploit en éliminant l'AS Monaco (L1) en 1/8e de finale de la Coupe de France (1-1, 6-5 tab), après avoir déjà sorti le tenant du titre toulousain au tour précédent, les hommes de Maxime d'Ornano vont être contraints de s'exiler pour la suite de leur parcours. Pourtant, il y a moins d'une semaine, la fête fut magnifique dans un Stade Diochon plein à craquer (environ 10 000 spectateurs). Mais quelques débordements n'ont pas été du goût de la FFF à l'image de cet envahissement de terrain après l'arrêt décisif de Léonard Aggoune lors de la séance des tirs au but.
Conséquence, la Fédération a interdit au club rouennais de commercialiser les pourtours (les places debout) pour son quart de finale. Ajoutez à cela l'interrogation qui plane autour de La Tribune Zénith, située derrière l'un des deux buts. Selon nos confrères de Paris-Normandie, elle aurait subi d'importants dégâts menaçant la sécurité des supporters même si David Lamiray, vice-président de la métropole de Rouen en charge des sports, a démenti cette version. Toujours est-il que pour la réception de Valenciennes (L2), mercredi 28 février, seulement 6 500 billets pourraient être vendus (en comptant les diverses invitations).
Combien de supporters du FCR effectueront le déplacement jusqu'à Caen ?
Une jauge jugée visiblement trop faible par les dirigeants des « Diables Rouges ». C'est pourquoi ils ont entamé des discussions pour délocaliser cette affiche. Celles-ci sont sur le point d'aboutir avec le SM Caen pour la location du Stade Michel-d'Ornano (19 500 places). Reste à savoir combien de supporters du FCR effectueront les 100 km qui séparent les deux villes normandes, surtout si le coup d'envoi est donné à 19 heures ? Les Rouen Fans n'ont pas tardé pour annoncer le boycott de cette affiche. De son côté, la Métropole a décidé de financer à hauteur de 25 000 € ce déplacement, à travers la mise à disposition d'une multitude de cars.