Les Bleues échouent une nouvelle fois sur le fil contre l'Allemagne

Contrairement à l'année dernière, les Bleues ne verront pas la finale de la Ligue des Nations. Dans un remake de la demie de 2024, remporté à l'époque par la France (2-1), les joueuses de Laurent Bonadei ont subi la loi de leurs homologues allemandes. Une formation germanique qui ne porte décidément pas bonheur aux Tricolores, déjà éliminées par le même adversaire lors de l'Euro en Suisse, cet été (1-1, 6-5 tab). Pourtant, tout avait parfaitement commencé pour les coéquipières de Griedge Mbock, avec cette ouverture dès la 3'. D'un coup de tête, Melvine Malard remettait les deux équipes à hauteur sur cette confrontation aller-retour ; les Bleues s'étant inclinées outre-Rhin sur le plus faible des écarts, vendredi soir (1-0). Mais l'enthousiasme des 18 000 spectateurs de d'Ornano était rapidement douché. D'un « pétard » terminant dans la lucarne de Pauline Peyraud-Magnin, Nicole Anyomi ne laissait pas le temps à la Mannschaft de douter (12').

Malgré cette égalisation, l'équipe Laurent Bonadei ne perdait pas son enthousiasme offensif, se procurant plusieurs opportunités avant le repos de reprendre les commandes de cette rencontre (34', 37', 42'). Mais à l'image d'une Melvine Malard, oubliant sa capitaine complètement démarquée sur sa gauche, les Bleues pêchaient dans le dernier (ou l'avant-dernier) geste. Un vieux démon du football féminin français. Tout le contraire de l'Allemagne qui, dès le retour des vestiaires, assommait son hôte avec cette frappe sous la barre signée Klara Bühl (50'). Les locales passaient même tout près de la correctionnelle avec cette nouvelle réalisation de Nicole Anyomi refusée pour une position de hors-jeu, après l'intervention de la VAR (67'). Et quand Clara Mateo trouvait le chemin des filets (88'), encore de la tête, sur un centre de Kadidiatou Diani, le public de d'Ornano reprenait espoir. Malheureusement pour Grace Geyoro et ses partenaires, ils étaient trop tard en dépit de cette balle de 3-2 de Clara Mateo dans les arrêts de jeu. Frustrant pour des Bleues qui vont devoir apprendre à régler la mire pour (enfin) gagner les matchs qui comptent.