Alors qu’il a éliminé Le Havre Caucriauvile (1-0), pensionnaire de National 3 au round précédent, le Bayeux FC ne pouvait pas rêver mieux, ce mercredi, lors du tirage au sort du 7e tour de Coupe de France (les matchs auront lieu le week-end des 15-16 novembre). Le club du Bessin a décroché la timbale puisqu'il accueillera le Stade Malherbe, évoluant en National et club phare de la région. Le président, Luis Ferreira-Pavesi, avait fait le déplacement au CNOSF à Paris pour assister à l’événement et avoue que son téléphone est en train de chauffer depuis l'annonce de ce tirage. "On ne pouvait pas rêver mieux. Le Stade Malherbe est un club qu'on suit tous en tant que Normand. Et pouvoir les jouer en Coupe de France, ça sera la fête du foot normand". Pour que la fête soit belle, il faut que l’organisation soit à la hauteur. Le dirigeant a déjà des idées en tête : "Il va falloir se mettre dans un contexte d’organisation. On va aller chercher les compétences et le savoir-faire que d’autres clubs, d'autres présidents ont, pour pouvoir nous aider. On veut faire la fête, mais la fête avec une belle organisation".
Ce match aura une saveur particulière pour le président bayeusain qui est arrivé de région parisienne en 2008 et qui a partagé de grands moments avec le SMC. "J'ai plein d'amis au Stade Malherbe, qui travaillent, qui sont salariés. J'ai plein de contacts aussi avec d’anciens joueurs, donc forcément, j'ai un lien avec ce club qui est vraiment magique et vraiment amical. Et c'est pour ça que l'émotion est là aussi, parce que… j’en ai rêvé de ce match-là". Pour autant, pas question de faire de la confrontation contre une équipe de N1 un match de « spectateurs ». "Je dis toujours qu’au départ, un match de foot, c’est 50-50 puisqu’on démarre tous les deux à 0-0. Après, par rapport à nous sur le papier, techniquement, ils sont au-dessus donc ce seront eux les favoris. La pression ne sera pas chez nous. On a un coach, Eric Fouda, qui connaît la coupe et qui sait comment gérer ces situations". Sur le terrain, le Brésilien d'origine sait que son équipe sera à la hauteur de l’événement, comme elle l’a été au tour précédent. "On mettra tous les ingrédients pour les embêter au maximum, ils ne vont pas venir chez nous faire du tourisme".






