Vendredi 29 et samedi 30 août se déroule la neuvième édition de la Macron Cup, organisée par le Pacy-Ménilles Racing Club. Ce tournoi de pré-saison dédié à la catégorie U15 a acquis une notoriété importante, à tel point que certains centres de formation de clubs « pros » y participent et ceux qui ne peuvent pas venir font part de leur déception. "Lens, Brest et Marseille nous ont envoyé un message d’excuses", annonce Franck Paillette, l'entraîneur des « Ciel et Blanc » en R1 seniors et organisateur. "Nous avons quand même Toulouse, Angers, Metz et les Girondins de Bordeaux". Cet événement permet un brassage à la fois de niveaux, puisque des équipes amateurs sont invitées, mais également de cultures avec la présence de la sélection U15 de la Réunion et des jeunes du Sporting Club de Kourou (Guyane) qui effectuent le déplacement. Le HAC et le Stade Malherbe ainsi que l'Evreux FC 27 et l'AS Cherbourg seront également de la partie. 16 formations s'affronteront lors cette compétition avec trois matchs de poule le vendredi et trois matchs de classement le samedi. Et vu l’âge des participants, de nombreux recruteurs viennent jeter un œil, à l'affût d'une bonne opportunité. "On ne les connaît pas forcément, mais je sais que l’an dernier, Manchester United et l’Ajax d’Amsterdam sont venus".
Franck Paillette et ses collaborateurs sont aussi motivés par la bonne humeur qu’ils veulent insuffler à leur manifestation. "Je veux un beau tournoi, mais je veux aussi un état d’esprit top. Ce n’est pas un événement où on oublie l’état d’esprit. Tous les clubs qui sont là viennent chercher cela aussi. La bonne ambiance". Et comme la Macron Cup se déroule en début de saison, au contraire de la plupart des autres événements du même genre, l’aspect foot est important pour chaque équipe. "Les temps de jeu sont importants, chaque match dure 35 minutes, pratiquement une mi-temps. Donc ça permet aux coachs de faire des modifications". Pour les jeunes locaux de Pacy-Ménilles, comme pour les autres amateurs, l’idée est que chaque équipe affronte un représentant professionnel en phase de poule. "On veut qu’il y ait cette mixité, qu'ils aient l'occasion de se confronter à ce qui se fait de mieux. Ensuite, les clubs amateurs se jouent également entre eux, ce qui leur permet de jauger ce dont ils sont capables". Ce mélange des genres permet aussi aux différents entraîneurs d’échanger leurs expériences et leurs méthodes de travail. Un point très enrichissant selon le technicien pacéen.
"On veut qu’il y ait de la mixité, qu'ils aient l'occasion de se confronter à ce qui se fait de mieux."
Franck paillette
Avec autant de formations d’horizons différents, il faut une organisation millimétrée et des bénévoles très impliqués : transferts des équipes depuis les aéroports et gares vers les hôtels, repas, montages de barnums… Ils sont une quarantaine en tout et mobilisés depuis ce lundi. "On a la chance d’avoir autant de bénévoles sur une action comme celle-ci, en pleine période de rentrée scolaire en plus," se réjouit Franck Paillette. "Ils sont aux taquets, un peu stressés, mais c’est du travail invisible qui compte pour qu’on ait un plateau de qualité. C’est un bel événement qui fêtera ses dix ans l’année prochaine, et il faudra marquer le coup". Dans une organisation comme celle de la Macron Cup, les bénévoles sont nécessaires, car le budget est serré. SportCo Passion, fournisseur d’équipements, et la marque Macron aident, mais les partenaires habituels sont également sollicités. "On a une dizaine de partenaires qui ont donné un coup de pouce, dans une année compliquée pour tout le monde. La seule nouveauté, c’est qu’on fait une entrée payante à 2 € symbolique, mais c’est pour pouvoir faire vivre ce tournoi, le faire évoluer et essayer de l’autofinancer". Vivement la 10e édition.
> Macron Cup. 9e édition - Les 29 et 30 août au Stade de Pacy-Ménilles - Entrée 2€.