A l'occasion du derby normand entre le SMC et le FCR, Régis Brouard va retrouver un Stade Michel-d'Ornano qu'il connaît particulièrement bien. "J'ai été joueur à Malherbe (de 1997 à 1999) et puis en tant qu'entraîneur, j'ai vécu des scénarios quand même assez incroyables". Le coach des « Diables Rouges » fait, bien entendu, référence à ces incroyables épopées en Coupe de France à la tête de l'US Quevilly. Alors pensionnaire de CFA (l'actuel N2) puis de National, les « Jaune et Noir » avaient atteint la demie en 2010 puis la finale deux ans plus tard, en 2012. Aucune enceinte dans l'agglomération rouennaise n'étant homologuée pour accueillir de telles affiches, l'USQ avait délocalisé plusieurs de ses matchs à Caen : le quart contre Marseille (en 2012), les demies face au PSG (en 2010) et Rennes (en 2012).
"Quand on renverse Rennes (2-1), avec ce but de la victoire inscrit à la dernière minute (d'Anthony Laup à la 94' !). Dans ces matchs, il y a eu des buts, du spectacle, des rebondissements. Tout ce que les spectateurs aiment dans le foot. On a contribué à écrire la légende de cette équipe", souligne le technicien qui se souvient encore de cette autoroute A13 bondée de supporters sur la route du retour après ces exploits. "Quelque part, ça me fait drôle d'y revenir pour un derby normand avec le FC Rouen, un club populaire. Je sais que le stade va être plein (plus de 15 000 spectateurs sont annoncés dont 500 Rouennais dans le parcage, certainement bien plus autour). Il y règne un petit parfum particulier". Régis Brouard espère que sa bonne étoile à d'Ornano sera toujours présente ce mardi soir.