Bordeaux, Saint-Malo, Angoulême, La Roche-sur-Yon… L’US Avranches va débuter par du lourd, du très lourd… A commencer par ce déplacement en terre girondine, samedi. "Ça nous mettra tout de suite dans l’ambiance du championnat, ça nous permettra de nous jauger immédiatement", annonce l'entraîneur Cédric Hengbart qui se projette plus loin. Sur les sept premières journées, quatre potentiels candidats à la montée figurent au calendrier de Jessy Pi et de ses coéquipiers. De quoi savoir ce que ce collectif « Bleu et Blanc » a dans le ventre. "Une fois passé ces sept matchs, on saura ou pas si on est en mesure de concurrencer les gros. On pourra faire une première photo sur cette poule", lance le technicien qui estime son équipe capable de se hisser dans le Top 5.
Pour lutter avec les meilleurs, l’ex-coach de Blois prône un projet ambitieux, en se basant sur des ressorties du ballon à partir des lignes arrière. Mais ce style de jeu n’est-il pas trop dangereux à l’image des buts encaissés contre Saint-Malo et la réserve du Stade Malherbe, à la suite de pertes de balle dans son camp ? "L’objectif de mes relances, c’est de prendre zéro risque", répond Cédric Hengbart qui vient d'enregistrer une septième recrue avec le piston gauche Steevy Mazukou. "Derrière, quand on a le ballon, on a une supériorité numérique. Si on se fait intercepter, ça signifie qu’on n’a pas fait le bon choix ou qu’on a été trop lent. Dans le foot, des intervalles se créent mais elles ne durent pas 10’, c’est une question d’une, deux, trois secondes… Après, elles se ferment et il faut changer d’idée. C’est une histoire de compréhension du jeu". Une compréhension qui peut requérir un peu de temps pour être pleinement intégrée.
> N2. J1 - Bordeaux / US Avranches, samedi 16 août à 18 heures au Stade Atlantique Bordeaux Métropole.