SM Caen
Retrouvez toute l’actualité du SM Caen : comptes rendus, résultats, interviews… Avec l'arrivée de nouveaux actionnaires : Pierre-Antoine Capton et le fonds d'investissement américain Oaktree, une nouvelle ère s'ouvre pour le Stade Malherbe, désormais présidé par Olivier Pickeu. Objectif : remonter en Ligue 1 le plus rapidement possible.
Jessy Deminguet forfait, Bilal Brahimi va retrouver une place dans le onze de départ du Stade Malherbe. Parmi les rares profils créatifs dans le collectif de Stéphane Moulin, l'ex-Dunkerquois - auteur d'un début de saison prometteur - doit encore hausser le curseur pour permettre aux « Rouge et Bleu » de se mêler à la lutte à l'accession.
Le chronomètre affichait la 50' sans que la pause ne soit encore sifflée quand sur une longue touche d'Hugo Vandermersch, Alexandre Mendy déviait de la tête le ballon au premier poteau pour Godson Kyeremeh qui d'un geste acrobatique délivrait les 11 000 spectateurs de d'Ornano. Un but que Stéphane Moulin, rentré aux vestiaires quelques instants plus tôt, n'a même pas vu ! Alors qu'il ne s'était imposé qu'à une seule reprise lors des six dernières journées et qu'il restait sur deux défaites consécutives, le Stade Malherbe s'est relancé en venant à bout de la lanterne rouge niortaise (1-0). S'ils ont affiché un visage plus convaincant par rapport au week-end précédent, les « Rouge et Bleu » - qui auraient dû bénéficier d'un penalty pour une faute de Bryan Passi sur Hugo Vandermersch (19') - furent loin de maîtriser complètement leur sujet. A l'image d'un Amadou Sagna mettant souvent en difficulté Adolphe Teikeu, les Chamois ont fait passer plusieurs frissons dans l'arrière-garde normande (31', 35', 55', 72'). Toutefois, Anthony Mandrea a conservé ses cages inviolées pour la première fois depuis la deuxième journée. De toute façon, ce samedi, le SMC - remonté en sixième position à cinq points de la deuxième place - saura s'en contenter.
Petit événement à d'Ornano puisque le Stade Malherbe a chuté pour la première fois devant son public depuis le 28 janvier ! Alors qu'ils restaient sur une série de 12 matches consécutifs sans défaite à domicile (8V-4N), les hommes de Stéphane Moulin sont tombés dans le piège tendu par QRM (1-0). Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Olivier Echouafni avait parfaitement préparé son affaire. En s'appuyant sur une arrière-garde à trois centraux ; du jamais-vu encore cette saison du côté des « Rouge et Jaune », le technicien quevillais a proposé un bloc défensif extrêmement compact dans lequel les locaux sont venus s'empêtrer. Privé de nombreuses forces vives dont ses habituels pistons, Ali Abdi et Hugo Vandermersch, le club caennais, en panne d'inspiration offensive, n'avait clairement pas les armes pour déstabiliser le collectif adverse. Même si avec le retour d'un système en 3-5-2 dès le début de la seconde période, le Stade Malherbe, en 4-4-2 losange avant le repos, s'est montré légèrement plus dangereux, les opportunités se sont fait discrètes à l'exception de cette tête de Norman Bassette s'écrasant sur le montant droit des cages de Nicolas Lemaître (80'). A l'inverse, QRM s'est montré plus adroit en convertissant l'une de ses rares incursions ; Mamadou Camara profitant d'une succession d'approximations défensives pour débloquer son compteur (29'). Avec ce succès, les partenaires de Garland Gbellé poussent un grand ouf de soulagement au classement (14e) alors que le SMC rentre progressivement dans le rang (8e).
C’est un coup tactique dont seul Daniel Jeandupeux avait le secret. Pour le match retour face à Saragosse, le technicien suisse installa Stéphane Paille, son avant-centre, en position de libéro ! Retour sur cet incroyable pari qui s’est presque révélé payant.
Alors que l'arrière-garde de QRM a montré d'inquiétants signes de fébrilité depuis un mois, Olivier Echouafni pourrait titulariser pour la première fois Syam Ben Youssef (33 ans) en charnière centrale. Face au Stade Malherbe, son ancien club, l'international tunisien - qui a pas mal bourlingué depuis son précédent passage en Normandie (Turquie, Roumanie, Bulgarie) - doit apporter une expérience qui fait cruellement défaut au collectif quevillais.
Après un long passage par le centre de formation du Stade Malherbe, Morgan Hardoin (26 ans) est devenu depuis plusieurs années une référence en N3. Pour preuve, son élection, à l’issue d’un vote organisé par notre rédaction, dans l’équipe type de ce championnat la saison dernière. En parallèle, le latéral droit de l’AG Caen a développé, avec brio, son activité de coach sportif.
"Quand on m’a dit que ça faisait 30 ans, je n’y croyais pas". Sollicité dans le cadre de cette interview croisée, Xavier Gravelaine a pris un petit coup de vieux. A l’occasion du 30e anniversaire du premier tour de la Coupe UEFA (l’ancêtre de la Ligue Europa) entre le Stade Malherbe et le Real Saragosse, nous avons réuni trois acteurs de cette aventure européenne (aller le 15 septembre, retour le 1er octobre) : Xavier Gravelaine donc, qui se révéla à la France du foot lors de cette double confrontation, Stéphane Dedebant, le jeune espoir qui montait, et Yvan Lebourgeois, l’emblématique capitaine de cette génération. Rendez-vous était donné sur la pelouse (désormais synthétique) de Venoix, qui a abrité leurs exploits passés. Si Xavier Gravelaine, directeur général du SMC de 2014 à 2018, est un habitué des lieux, ces deux anciens coéquipiers n’y avaient quasiment plus mis les pieds depuis 1992. "Je suis revenu une fois, avec un copain qui assistait à un tournoi de jeunes", confirme « Banban » qui a coupé tous liens avec le monde du football depuis qu’il a raccroché les crampons. A voir les poignées de main franches, les sourires échangés et les anecdotes qui ont fusé (pas toutes racontables), les trois hommes qui s’étaient perdus de vue ont éprouvé du plaisir à se retrouver et à évoquer une rencontre qui a largement dépassé les frontières de la Normandie. Alors qu’il avait été retransmis par les caméras de TF1 à une époque où il y avait beaucoup moins de ballon rond à la TV, France Football l’avait désigné match de l’année ! L’impact de Daniel Jeandupeux sur leur carrière, l’arbitrage sous l’emprise de l’alcool du fameux M. Howard King à La Romareda, les souvenirs du regretté Stéphane Paille, le véritable boute-en-train du groupe caennais… Stéphane Dedebant, Xavier Gravelaine et Yvan Lebourgeois ont évoqué tous ces thèmes, et bien d’autres, dans un entretien qui sent bon les années 1990.
Depuis la semaine dernière, Théodore Genoux (29 ans) est le nouvel entraîneur de la section féminine du Stade Malherbe. Après la brève parenthèse Marine Haupais, il succède à Anaïs Bounouar, partie dirigée les U17 nationaux du FC Lorient. Le technicien parisien arrive en provenance d'Espagne, et plus précisément de l'Académie Marcet, à Barcelone. Son parcours, la découverte de son groupe, son style de jeu... A quelques jours de la reprise du championnat de R1, l'ex-coach de Bordeaux se confie.
Deux blessés côté caennais avec Quentin Daubin (protocole commotion) et Ali Abdi (cuisse) ; l'international tunisien étant remplacé au bout seulement de huit petites minutes de jeu, le retour de Jessy Deminguet sous le maillot « Rouge et Bleu » (impliqué sur les trois buts normands), un penalty détourné par Anthony Mandrea juste avant la pause... Il s'en est passé des choses dans cette affiche entre le Stade Malherbe et le co-leader amiénois (3-1). Une confrontation qui a vu le club caennais renoué avec le succès après trois sorties infructueuses (2N-1D). Solides en première période en ne concédant aucune situation hormis ce penalty pour une main de Romain Thomas qui a mis hors de lui le staff malherbiste ; ce dernier estimant que celle-ci était collée au corps, les hommes de Stéphane Moulin ont passé la vitesse supérieure au retour des vestiaires en inscrivant deux buts avant l'heure de jeu par Alexandre Mendy (46') et Samuel Essende (56') avant que Romain Thomas (71') ne parachève la victoire normande d'un coup de « tronche » sur corner dont il le secret ; la réduction du score de Formose Mendy se révélant anecdotique (82'). Avec ces trois points, le SMC recolle à la deuxième place, à égalité avec le voisin havrais, à une longueur de Sochaux qui mène désormais la danse au soir de cette huitième journée.