SM Caen
Retrouvez toute l’actualité du SM Caen : comptes rendus, résultats, interviews… Avec l'arrivée de nouveaux actionnaires : Pierre-Antoine Capton et le fonds d'investissement américain Oaktree, une nouvelle ère s'ouvre pour le Stade Malherbe, désormais présidé par Olivier Pickeu. Objectif : remonter en Ligue 1 le plus rapidement possible.
A la suite du départ de Johann Lepenant à Lyon et celui toujours d'actualité de Jessy Deminguet, Hugo Vandermersch est le dernier joueur issu du centre de formation à être un titulaire indiscutable dans le onze de départ de Stéphane Moulin. Désormais lié au Stade Malherbe jusqu'en 2026 après une nouvelle prolongation signée il y a quelques mois, le piston droit constitue le parfait trait d'union au sein du groupe caennais entre les plus jeunes et les recrues.
L'homogénéité de son groupe, la concurrence dans toutes les lignes, la qualité des jeunes... Deux jours avant que le Stade Malherbe ne passe un sérieux test en recevant le FC Metz, relégué de Ligue 1, Stéphane Moulin a été interrogé sur tous ces thèmes en conférence de presse. Un rendez-vous avec les journalistes où il a aussi été beaucoup question de la signature de Nuno Da Costa à Auxerre.
Malgré un recrutement précoce, un effectif bien plus homogène que la saison dernière et une préparation presque sans encombre, le Stade Malherbe refuse le costume de favori au moment de se présenter sur la ligne de départ de la Ligue 2, version 2022-2023. C'est en tout cas le discours diffusé par Stéphane Moulin. L'incertitude liée à la première journée, la gestion des trois joueurs suspendus (Ali Abdi, Emmanuel Ntim et Bilal Brahimi), l'adversité lors de ce début de championnat avec pour commencer un déplacement à Nîmes... Le coach caennais a répondu à tous ces thèmes, et bien d'autres, en conférence de presse.
Une concurrence plus féroce que jamais, des relégués de Ligue 1 dotés de moyens financiers supplémentaires, un effectif amputé de plusieurs éléments majeurs… A l’heure de prendre le départ du championnat, le Stade Malherbe, contrairement à ce que beaucoup d'observateurs pensent, ne part pas favori dans la course à une hypothétique montée. Pour autant, fort d’un recrutement séduisant sur le papier et de l’expérience de son coach, Stéphane Moulin, le club caennais dispose de sérieux atouts pour jouer les trouble-fête.
Privé de nombreux joueurs, dont tous ses pistons de métier (Hugo Vandermersch, Ali Abdi et Johann Obiang), préservés à cause de légers pépins physiques, le Stade Malherbe a dû se contenter d'un match nul et vierge contre Versailles pour le dernier rendez-vous de sa préparation (0-0). Sur une pelouse sèche ; faute de pouvoir l'arroser, les hommes de Stéphane Moulin ont trouvé du répondant contre une rugueuse formation francilienne. D'ailleurs, c'est le promu en National qui s'est procuré les meilleures opportunités à l'image de cette reprise de l'ex-Caennais Jordan Leborgne, parfaitement détournée par Anthony Mandrea (8'). Un gardien normand suppléé au retour des vestiaires par sa transversale sur cette tête de Kapit Djoco (58'). Côté « Rouge et Bleu », visiblement en panne d'inspiration offensive, les situations franches se sont fait plus rares à l'exception de ces tentatives d'Alexandre Mendy (20'), Caleb Zady Sery (51') ou encore Godson Kyeremeh (82'). Dans une semaine, il faudra se montrer plus percutant offensivement à Nîmes, pour le coup d'envoi du championnat de Ligue 2.
Après sa défaite contre le FC Nantes, samedi, le Stade Malherbe a de nouveau chuté face à un pensionnaire de Ligue 1, et pas n'importe lequel : Rennes, quatrième de l'exercice précédent (2-1). Mais alors qu'ils avaient paru émousser physiquement il y a quatre jours, les hommes de Stéphane Moulin ont affiché un tout autre visage devant leur public de d'Ornano, bien plus conquérant. D'ailleurs, avec un soupçon d'efficacité supplémentaire, les « Rouge et Bleu » auraient pu ouvrir le score par Hugo Vandermersch (1') ou Yoann Court (9'). S'ils ont été privés la majeure partie du temps du « cuir » par une équipe affichant une maîtrise technique supérieure, les Caennais, parfaitement organisés dans leur 3-5-2 et agressifs sur le porteur, ont tenté de faire mal à leur adversaire sur chaque phase de transition, à l'image d'un Caleb Zady Sery de plus en plus en jambes. Dommage que quelques errements défensifs leur aient coûté deux buts à la fin de la première période, œuvre de Martin Terrier (39') et Romain Thomas contre son camp (41'). S'il y a incontestablement moins d'enseignements à tirer de la deuxième période, marquée par d'innombrables changements de part et d'autre, la jeune classe normande a apporté un second souffle au collectif malherbiste. Un regain d'énergie matérialisé par la réduction de la marque signée Godson Kyeremeh (87') alors qu'Ali Abdi avait vu son penalty repousser quelques instants auparavant par Dogan Alemdar.
Pour la première fois durant sa préparation, le Stade Malherbe a baissé pavillon. Clairement moins en jambes que lors de ses deux précédentes sorties, le club caennais s'est incliné contre une solide formation du FC Nantes (2-0). Alors que Ludovic Blas a ouvert la marque sur penalty suite à un accrochage de Yoann Court sur Sébastien Corchia (16'), l'international français Moussa Sissoko a doublé la mise au retour des vestiaires, profitant d'une relance hasardeuse de Romain Thomas (54'). A l'exception de coups de pied arrêtés (22', 30', 85'), les « Rouge et Bleu » - avec le duo Alexandre Mendy - Samuel Essende associé en attaque ; ce qui ne s'était jamais produit jusqu'à présent - ont éprouvé des difficultés pour se procurer des situations, ne cadrant aucune tentative malgré cette frappe croisée de l'ancien Niçois en début de seconde période. Avec une préparation physique beaucoup plus avancée ; la Ligue 2 reprenant ses droits deux semaines plus tôt que sa grand sœur de L1, les hommes de Stéphane Moulin (absent car positif à la Covid-19) - dont les trois quarts ont disputé 90' - ont manqué de fraîcheur face à des Canaris qui ont aligné un onze différent à chaque période. A noter qu'après avoir évolué dans un schéma traditionnel en 3-5-2, le SMC a trouvé un second souffle en terminant ce match dans un 4-4-2 losange avec les entrées de Noé Lebreton et Bilal Brahimi dans le dernier quart d'heure.
En raison d'une préparation remaniée suite à l'annulation du Challenge Emiliano-Sala, le Stade Malherbe va disputer sa troisième rencontre de préparation au Stade René-Fenouillère d'Avranches, ce samedi, contre le FC Nantes (L1). Une étape de pré-championnat qui devrait raviver quelques précieux souvenirs chez le néo-attaquant caennais Samuel Essende qui s'était ouvert en grand les portes de la Ligue 2 grâce à un passage enrichissant de deux saisons au sein du club doyen du National.
Malgré la chaleur handicapante du Bocage virois ce mardi, le Stade Malherbe a évité la surchauffe contre Le Mans FC (3-0). Face à un pensionnaire de National pas aussi avancé dans sa préparation qu'ils ne le sont, les Caennais ont fait respecter la hiérarchie dans une rencontre qu'ils ont maîtrisé quasiment de bout en bout. Au Stade Pierre-Compte, les choses ont d'ailleurs démarré tambour battant. Alors que l'ancien Avranchinais Samuel Essende a profité d'une erreur adverse pour ouvrir la marque (7'), Norman Bassette a conclu quelques secondes plus tard un mouvement d'école (9'). L'un et l'autre auront donc très vite connu les joies d'un premier but sous les couleurs « Rouge et Bleu » (chez les pros). Alexandre Mendy, rentré à l'heure de jeu, est ensuite venu clore la marque (65') et signer sa deuxième réalisation en deux matches de préparation. Convaincant, le club normand peut se targuer d'avoir réussi à remporter ses deux premières sorties sans encaisser de but. Victime cependant avant le match des absences sur blessure de la recrue Quentin Daubin (cuisse) et de Benjamin Jeannot (mollet), les hommes de Stéphane Moulin ont aussi déploré quelques ennuis physiques chez le jeune Noé Lebreton (poignet) et Caleb Zady Sery (adducteurs), tous deux contraints de quitter la pelouse viroise au cours du premier acte.